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Stade Rennais – FC Nantes (2-1) : Julien Stéphan livre la clé du succès rennais

L’entraîneur du Stade Rennais n’a pas caché sa satisfaction d’avoir remporté le derby contre le FC Nantes mercredi en 8es de finale de la Coupe de la Ligue au Roazhon Park (2-1).

Après avoir brillamment sorti le Montpellier HSC au tour précédent, le FC Nantes a quitté la Coupe de la Ligue au Roazhon Park face à un Stade Rennais plus en jambes (2-1). Interrogé à la suite de la rencontre, Vahid Halilhodzic n'a pas cherché d'excuses, regrettant simplement un manque de rigueur et de fraà®cheur de ses hommes.

« Oui, on n’a pas joué depuis deux semaines, on a sans doute manqué de rythme. Mais on peut trouver toutes les excuses du monde, la conclusion c’est que l’on est éliminé, a-t-il glissé en conférence de presse. Màªme lorsqu’on a mené, il aurait fallu jouer plus en bloc. On a manqué de rigueur. C’est une déception quand màªme. On a ouvert le score, on a bien joué, on a contrôlé le match. Dommage, parce qu’on avait de l’ambition. »

De son côté, Julien Stéphan a encore montré qu'il était le porte-bonheur des Rouge et Noir en enquillant une quatrième victoire consécutive. Face au FC Nantes, qui manquait de compétition en raison des reports dus aux gilets jaunes, la stratégie était toute trouvée. « On savait que le fait qu’ils n’aient pas joué depuis 15 jours pourrait nous àªtre favorable. Je suis surtout content parce que c’est la victoire de tout un groupe. à‡a prouve que c’est un groupe entier capable de faire des bonnes choses. Les entrants ont été très intéressants », a-t-il affirmé après la rencontre.

Plus en détails, le coach du Stade Rennais regrette néanmoins quelques errements en début de match : « Je trouve qu’on avait fait un bon début de match mais après, on a étiré nos lignes, mis trop de distance dans notre bloc, donc, ils ont pu jouer et manoeuvrer, trouver Touré et Rongier entre les lignes. On a essayé de se réorganiser en se réajustant sur le plan tactique. Et en deuxième période, on a beaucoup mieux contrôlé les espaces, ils n’ont pas eu grand-chose sur le plan offensif, et au fur et à mesure du temps on prenait l’ascendant. »

JP

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