16ème au classement FIFA, le Mexique est l'une des équipes les plus imprévisibles de la compétition. La Verde a souvent brillé lors de la Gold Cup (10 victoires) mais n'a jamais réussi à décrocher le trophée tant convoité de la Copa America. Cinq bonnes raisons de se faire des fajitas party au bon milieu de la nuit.
Pour faire oublier la Copa 2015
Lors de la Copa 2015 au Chili, les Muchachos n'ont màªme pas passé le 1er tour. Ils terminent màªme dernier d'un groupe relativement abordable. Mais ils ne sont pas restés sur cet échec. Un mois après, c'est la Gold Cup qui démarre aux Etats-Unis. Cette fois, il remporte leur « décima ». La raison de ce changement de visage ? Le sélectionneur de l'époque (Miguel Herrera) avait envoyé une équipe B au Chili. Cette fois-ci, c'est bien avec la meilleure équipe possible que la Tri va démarrer la Copa du Centenaire.
Parce qu'il y aura du monde derrière eux
Les Mexicains vont vouloir manger du « gringo » lors de la centenaire. L'histoire fait qu'un grand nombre d'immigrés hispaniques vit aux Etats-Unis. C'est donc le son des maracas qui résonnera dans la plupart des stades américains. Ponchos et sombreros : un « dress code » de mise pour un public qui compte bien se faire remarquer.
Pour espérer voir les envolées de Memo
Oui, il faut bien espérer car depuis son passage à vide à Malaga, l'ancien portier d'Ajaccio n'a cessé de chauffer le banc de touche, barré par le camerounais Carlos Kameni. Une situation qui lui a d'ailleurs coûté sa place de titulaire indiscutable dans les cages de la Tricolor. Jeudi 2 juin, se jouait un match amical contre le Chili, et il n'était toujours pas titulaire. Juan Carlos Osorio pourrait quand màªme redonner une chance de briller au Memo”¦rable Ochoa de la Coupe du Monde 2014. On pourrait ainsi assister aux parades réflexes d'un des mas pequeà±o à son poste.
Pour la dernière du « Seà±or de las Copas »
Malheureusement, il y a des fins à tout”¦ Et cette centenaire sera probablement la ultima pour le capitaine éternel de la Verde, Rafael Marquez. À 37 ans, le natif de Zamora compte 127 sélections et figure dans le top 5 des Mexicains les plus capés. Il est peu probable qu'il joue tous les matchs mais « El Emperador » a le mérite d'àªtre rappelé en sélection à un âge où l'on s'efface. C'est donc l'occasion de voir une légende qui à une époque, a fait la gloire du FC Barcelone. Vamos Rafa (on ne parle pas de Nadal) !
Parce que les joueurs sont en très grande forme
On regrettera peut-àªtre les absences d'incontournables comme Giovanni Dos Santos ou encore Carlos Vela mais c'est une équipe en feu qui va fouler les pelouses américaines. En effet, la majorité des joueurs sort d'une très bonne saison en club. Chicharito c'est 17 buts avec le Bayer Leverkusen, Guardado et Moreno sont deux clés du titre du PSV Eindhoven et Layun, Corona et Herrera font partis des meilleurs « Dragoes » de Porto. En plus de à§a hors d'Europe, il y a quatre ex-champions du Mexique de l'équipe des Tigres, excellents coéquipiers de notre DD Gignac national.
Le calendrier du Mexique :
Le 06/06, à 2h du matin, à l'University of Phoenix Stadium (Glendale), Mexique – Uruguay
Le 10/06, à 4h du matin, au Rose Bowl (Pasadena), Mexique – Jamaà¯que
Le 14/06, à 2h du matin, au NRG Stadium (Houston), Mexique – Venezuela
John Bourgeois (avec A.C)