Stade de Reims – OM (2-1) : Balotelli, Rolando… Autopsie d’un nouveau fiasco

Ce samedi soir, l’Olympique de Marseille a perdu sur la pelouse du Stade de Reims (1-2). Analyse de la dernière contreperformance olympienne.

Rudi Garcia pourra toujours avoir l’excuse des nombreux absents (Sakai, Rami, Payet, Thauvin) pour justifier cette défaite. Abattra-t-il cette carte ? Ce serait facile tant l’OM s’est montré minimaliste dans sa prestation, comme dans sa capacité de réaction. Seuls Lucas Ocampos, Steve Mandanda, Maxime Lopez, Luiz Gustavo et Clinton Njie (par à coup) ont impulsé une forme de révolte. Ce samedi, l’OM a vraiment affiché le visage d’une équipe du ventre mou de Ligue 1, ne jouant finalement que les dix dernières minutes dans l’espoir d’un improbable come-back.

Mario Balotelli, première discrète

Parce qu’il cristallise l’espoir de tous les supporters, parce que sa première entrée face à Lille fut bonne, on ne peut qu’àªtre déà§u de la première titularisation de « Super Mario ». Invisible pendant une mi-temps, l’Italien n’aura vraiment joué que dix minutes en deuxième période avant d’àªtre remplacé par Valère Germain (73e).

Rolando a plombé Marseille

Il y a moins d’un an, L’Equipe titrait « Rolando Ballon d’Or » après son but décisif contre Salzbourg en Ligue Europa. A Delaune, pendant 73 minutes et jusqu’à sa sortie, c’était le « Rolando Ballon de plomb ». Lent, maladroit dans ses relances, aux déviations de la tàªte incertaines. C’est sur l’un de ses ratés que Mathieu Cafaro a délivré une passe décisive à Suk.

Arnaud Carond