Le technicien ne lâche pas le FC Nantes.
Après plusieurs jours à faire part de ses états d’âme suite au départ d’Emiliano Sala, Vahid Halilhodzic semble s’àªtre remobilisé avant le match de Coupe de France face à Sannois-Saint-Gratien (National 1). « Les journalistes, vous me voyez partir. Mais j’aime ce club, donc je me bats pour celui-ci », a-t-il lâché.
‘On ne lâche pas’
Ce lundi, en conférence de presse, le Bosnien s’est fendu d’un discours mobilisateur : « Il ne faut pas désespérer au vu de la situation. Il faut continuer de travailler, la situation actuelle va s’inverser. On ne lâche pas. Le meilleur remède pour s’en sortir est la victoire. Il n’y a rien de mieux que la culture de la gagne. À Paris, à Rennes, à Nimes, hier… Nous nous sommes créés les occasions. Mais nous n’avons pas marqué ».
Conscient des difficultés actuelles, Vahid Halilhodzic va s’appuyer bon gré mal gré sur les jeunes : « On va intégrer plusieurs jeunes. À voir s’ils seront pràªts. C’est facile de promouvoir les jeunes du centre, le futur, mais sont-ils vraiment pràªts pour ce niveau ? » Néanmoins, l’intéressé attend des arrivées en urgence : « J’ai une réunion avec mes dirigeants dans la soirée pour parler du mercato. J’ai besoin de deux joueurs ». Au sujet de l’attaquant, ‘coach Vahid’ a toutefois bien conscience que l’équation n’est pas simple : « Par exemple, cela fait six mois que l’OM cherche un attaquant. Ils ont pourtant l’argent, et pourtant… C’est compliqué de trouver ».
Vahid est ‘déà§u’ par l’attitude de Miazga
Alors que ses petites phrases de ces derniers jours ont été décortiquées et que certaines étaient vu comme des attaques à la famille Kita, « Coach Vahid » a précisé ses propos concernant le fameux « chantage » qu’il aurait subi… Chargeant au passage Matt Miazga, dont le pràªt en provenance de Chelsea va prochainement àªtre résilié : « Le chantage dont je parlais hier, c’était à propos de Miazga qui m’a affirmé hier à Angers qu’il avait mal au dos. Après examen, le staff médical m’a dit qu’il n’avait rien. Il voulait juste quitter le club. Plus tard, un taxi l’attendait. C’était prévu. Ce matin, il était en Angleterre, à Chelsea. Il n’a prévenu personne (…) Ces choses-là me gàªnent. Mais il faut faire avec, màªme si à§a m’a beaucoup déà§u. »
Retranscription : compte Twitter du FC Nantes.
Arnaud Carond