Le président de l'OM Jacques-Henri Eyraud a sorti la sulfateuse mardi après la victoire des hommes de Rudi Garcia contre les Girondins de Bordeaux en match en retard de la 18e journée de Ligue 1 (1-0).
Fan d'arts martiaux, Jacques-Henri Eyraud est le genre de personnage qu'il faut éviter de trop énerver. Ces derniers temps, c'est pourtant ce que la presse a suggéré en tapant très fort sur Rudi Garcia et en laissant entendre qu'il serait pràªt à passer sur le billot eu égard aux résultats médiocres de l'OM. Ce traitement ne passe pas chez le président de l'OM et il l'a fait savoir de manière sèche mardi après la victoire pleine d'espoir sur les Girondins de Bordeaux au Vélodrome.
« Je voulais remercier les joueurs et le staff qui méritaient cette victoire et je suis content pour les joueurs qui n’ont pas l’habitude d’àªtre autant sur le terrain et qui ont répondu présent, a-t-il affirmé. J'ai lu des choses qui m’ont choqué ces dernières heures. J’ai lu des mots ‘procès’, ‘sursis’, alors quoi ? Il a commis un crime ? Un délit ? à‡a m’a un peu choqué. Je crois que c’est excessif d’employer ces mots-là . On travaille, tout le monde travaille dans le vestiaire, dans le club, pour changer la dynamique. J’aimerais qu’on sache garder raison et qu’on n’emploie pas ses mots là . »
La diatribe d'Eyraud ne s'est pas arràªtée là , le président de l'OM revenant sur le huis clos du soir. Chose qui ne doit plus se reproduire selon lui. « C’était une soirée épouvantable, a-t-il poursuivi. Il est temps d’avoir une vraie réflexion sur les huis clos. Oui, il y a eu un pétard lancé par un inconscient qui est arrivé sur la pelouse (le 25 janvier lors d’OM-Lille 1-2), mais est-ce que à§a justifie un huis clos ? Il faut une réponse adaptée. Laquelle ? Ce n’est pas à moi de le dire, mais ce n’est certainement pas un huis clos »
JP
