OM : l’anecdote improbable de Pablo Longoria sur un rendez-vous manqué avec Véronique Rabiot

OM : l’anecdote improbable de Pablo Longoria sur un rendez-vous manqué avec Véronique Rabiot
William Tertrin
20 août 2025

Si Pablo Longoria est revenu sur l’affaire Jonathan Rowe – Adrien Rabiot, il a aussi dévoilé une anecdote très surprenante concernant les discussions pour prolonger le milieu tricolore.

La crise qui secoue l’Olympique de Marseille après la défaite à Rennes et la violente altercation entre Jonathan Rowe et Adrien Rabiot continue de faire réagir. Les deux joueurs ont été exclus du groupe et placés sur la liste des transferts, une décision qui suscite interrogations et rumeurs. Certains observateurs estiment en effet que l’incident servirait de prétexte pour pousser Rabiot vers la sortie, faute d’avoir trouvé un accord pour prolonger son contrat.

Une prolongation avec augmentation a été proposée

Face à ces accusations, Pablo Longoria a tenu à clarifier les choses dans un entretien à l’AFP. « Insinuer ça, c’est aller contre la vérité et c’est manquer de respect à l’intelligence des gens », a d’abord lancé le président olympien. Il assure que le club a tout fait pour conserver le milieu tricolore : « Pendant tout le mois de juin, on a appelé Adrien tous les jours, parce qu’on voulait absolument qu’il continue avec nous. »

L’Espagnol a rappelé que l’OM avait déjà pris les devants avant même la fin du précédent exercice : « La saison dernière, avant la fin du championnat, on lui a proposé une prolongation, avec une augmentation de son salaire. Parce qu’il l’avait bien mérité sur le terrain et par son investissement hors du terrain. Je répète que pour moi, c’était l’exemple de ce qu’on voulait construire. »

Un rendez-vous annulé à cause… de la chaleur

Signe de sa volonté de convaincre Rabiot, Longoria explique avoir multiplié les rendez-vous : « On a fait un premier rendez-vous, puis il y en a eu un deuxième qui n’a pas pu se faire parce que sa représentante (Véronique Rabiot, sa mère) nous a dit qu’il faisait trop chaud. Je ne mens pas. »

Il insiste sur le fait que, si la direction avait voulu se séparer du joueur, le moment aurait été bien différent : « Si on voulait changer, ça aurait été plus simple de le faire en juin. » Enfin, Longoria assure avoir toujours été transparent avec Rabiot : « Je lui ai dit que s’il n’était pas convaincu, il ne fallait pas qu’il reste. Et il a décidé de rester. Et s’il n’était pas content, il pouvait partir en juin avec un chiffre décidé dans un gentleman’s agreement. »

Un série d’avertissements lancés au sein du groupe

Par la même occasion, Longoria a rappelé que cette affaire n’était pas tombée du ciel : « Il y a un avant et il ne faut pas analyser seulement cet évènement. Et il ne s’agit pas de trouver un coupable, c’est une question collective et institutionnelle. »

Le président olympien a ensuite détaillé une série d’avertissements lancés au sein du groupe dès le début du mois d’août : « Mais dès le 5 août, Mehdi et moi avons dû faire un rappel à l’ordre parce qu’il y avait beaucoup de situations qui ne nous plaisaient pas. Il fallait retrouver de l’humilité et respecter ce qui nous avait amenés à nous qualifier en Ligue des champions. »

Selon Longoria, le malaise s’est poursuivi, ce qui a nécessité d’autres interventions de la direction : « Il y a ensuite eu un deuxième rappel à l’ordre préventif après le match contre Aston Villa. Et avant le match de Rennes, il y a eu un troisième rappel sur le paiement des amendes de pré-saison. »

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