Dans les colonnes de L’Equipe, Julien Stéphan (38 ans) s’est confié sur ses débuts en tant qu’entraà®neur du Stade Rennais et sa grande réussite d’avoir su relancer Hatem Ben Arfa.
Sur son intronisation surprise à Rennes
« On fonce, car le président est convaincant à ce moment-là . à‡a me donne l’occasion de le remercier car il prend le pari d’un très jeune coach qui n’a jamais exercé à ce niveau. Il prend un risque et me convainc tout de suite que je suis la bonne personne, qu’il faut que j’y aille. Donc on y va et on a guère le temps de réfléchir car le déplacement à Lyon arrive 48 heures après, avec une séance seulement de veille de match pour essayer de faire passer des idées. Il ne faut pas en faire passer cinquante, plutôt deux ou trois, mais en étant pertinent. »
Sur le redressement d’Hatem Ben Arfa
« Hatem, de toute faà§on, si on veut optimiser son potentiel et son grand talent, il faut lui offrir une certaine forme de liberté. Mais en màªme temps, il faut aussi que lui puisse rendre au collectif certaines choses. C’était un peu le message qu’il fallait lui faire passer, en lui disant qu’il était important dans l’équipe, qu’il devait prendre ses responsabilités. Ce n’est pas le seul joueur de talent qu’on a, mais lui a besoin de cette liberté pour pouvoir s’exprimer, et de pouvoir jouer le foot qu’il aime jouer. »
Sur ses inspirations
« Le Barà§a de Guardiola, c’était fantastique à voir jouer ; il y a beaucoup d’entraà®neurs qui aimeraient faire du Guardiola mais ce n’est pas possible de faire du Guardiola partout, et puis lui, il a du génie. Après, il y a d’autres sources d’inspiration. Le Naples de Maurizio Sarri, la saison passée, c’était extraordinaire dans ce qu’il était capable de faire. La manière dont il a changé Chelsea aussi est assez incroyable. Mais il faut toujours remettre à§a en perspective par rapport au contexte et à l’endroit où l’on est. »
Sur le modèle paternel
« Mes parents m’ont inculqué des valeurs très fortes. Après, je ne me suis pas du tout engagé dans ce métier pour faire comme mon père. J’ai toujours cherché à me détacher de cette étiquette qu’on pouvait me mettre par rapport à mon nom. Et d’ailleurs, au départ, je me suis d’abord engagé chez les jeunes et j’ai fait de la formation pendant plus de dix ans avant d’accéder à ce poste. Les six, sept premières années, je n’ai pas fait à§a pour entraà®ner un jour les pros. »
Arnaud Carond
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