Appelé pour la première fois en équipe de Suisse, Léo Lacroix profite de ses bons débuts avec l'ASSE pour prendre du galon. Mais qui est vraiment le nouveau stoppeur helvète des Verts ?
Il a fait du mal à l'indice UEFA de la France
Dans sa carrière qui compte plus de 100 matches en professionnels, le néo-international helvète a beaucoup plus cartonné (25 avertissements, 1 expulsion) que fait trembler les filets (seulement trois buts). En revanche, Lacroix s'était déjà distingué en bien sur les terrains franà§ais avant de signer à l'A.S Saint-à‰tienne. C'était l'an dernier en Ligue Europa face aux Girondins de Bordeaux au Matmut Atlantique. Un but lourd de conséquence puisqu'il a occasionné la défaite du club au Scapulaire (1-0) et coûté quelques points à l'indice UEFA du pays.
Il aurait pu signer ailleurs en Ligue 1
Conséquence de sa belle prestation de l'an passé à Bordeaux, les Girondins avaient pensé à lui cet été. Sauf qu'au début, Sion demandait trop d'argent et les dirigeants aquitains, comme ceux des Verts, avaient mis de côté cette piste. A la fin de l'été, quand le président Constantin a ouvert la porte, l'ASSE n'a pas tergiversé pour signer le joueur pour quatre saisons moyennant un chèque de 3 M€. Bordeaux a manqué de temps pour surenchérir. Les Girondins étaient, de toute faà§on, en discussions plus qu'avancées avec le Legia Varsovie pour la venue d'Igor Lewczuk. Plus tôt, l'OL s'était aussi intéressé à son profil. Tout comme l'Inter Milan, Anderlecht ou encore Sunderland.
Avant Sion, il a grandi à Florence
Léo Lacroix n'a pas toujours été défenseur central. Lorsque le FC Sion l'a recalé pour la première fois, le natif de Lausanne évoluait au poste de milieu offensif. Suite à cet essai raté, celui qui n'était pas encore un géant (1m97) a donc tenté sa chance hors de Suisse. Pendant trois ans, il a notamment évolué en Italie, dans un petit club de Florence et ce juste avant de s'exiler en Amérique du Sud durant quelques mois.
Il a quelque chose de brésilien
Par sa défunte mère, Lacroix dispose de la double nationalité suisso-brésilienne. Son attache avec le Brésil s'est màªme matérialisée par le football quand il a décidé d'y partir alors qu'il n'avait que 16 ans. L'expérience dura huit mois : “J'étais heureux de mon choix. Je me sentais bien au Brésil mais ma maman m'a convaincu de revenir en Suisse. Quand elle m'a rendu visite, elle m'a dit que mon avenir était là -bas et que je le regretterais si je ne retentais pas ma chance à Sion. Elle avait raison”. Entretemps, le milieu offensif était devenu plus défensif avant de se reconvertir définitivement comme stoppeur.
C'est un féru de tatouages
Comme Stéphane Ruffier, Léo Lacroix a attrapé le virus des tatouages. Il s'en est fait plusieurs sur le corps. Au début, ce fut pourtant compliqué puisqu'il fallait convaincre sa mère, pas franchement emballée par l'idée. Léo a donc commencé par le prénom de celle-ci avant d'enchaà®ner.
Alexandre CORBOZ
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