Après s'àªtre bien reposé, il soutient que le meilleur est à venir, màªme s'il doit commencer par soigner des soucis aux tendons.
But Saint-Etienne : Alexander, comment vont vos tendons ?
Alexander SODERLUND : Je les soigne. Cela fait un moment que j'ai mal. La douleur est tenace. C'est compliqué à soigner. Je mets de la glace mais à§a revient. Si à§a continue, peut-àªtre que j'irai voir un spécialiste.
Le terrain doit vous manquer”¦
Evidemment. J'ai peu joué en fin de saison dernière et je n'ai joué qu'une mi-temps depuis le début de la préparation, contre le PSV. J'ai surtout passé mon temps à faire du vélo, de la musculation, des soins. Je préfère jouer au foot, mais il faut àªtre bien physiquement. Je travaille dur pour l'àªtre, tous les jours.
Comment vous sentez-vous ?
Physiquement, à part mes tendons, à§a va. Je travaille bien. Mais cela fait longtemps que je n'ai pas joué. Je vais avoir besoin de temps.
Quel regard portez-vous sur vos premiers mois à l'ASSE ?
J'ai bien débuté. J'ai marqué contre Lyon, à Bordeaux, j'ai fait deux passes décisives. Mes débuts ont été bons mais ensuite, à§a s'est compliqué. J'ai été rattrapé par la fatigue. Je me suis senti fatigué. Je l'ai dit au coach. Mais j'espère que cette saison sera meilleure. Mon objectif, c'est de marquer beaucoup de buts, de gagner le plus de matches possible. Je pense que ce sera mieux.
Comment expliquez-vous cet état de fatigue, au printemps ?
J'avais enchaà®né deux saisons. Je ne m'étais pratiquement pas arràªté. L'année 2015, j'ai joué de janvier à décembre, non stop. Ensuite, j'ai été transféré à Saint-Etienne. J'ai eu deux semaines de vacances et j'ai rejoué dès mon arrivée ici. J'ai eu le contre coup. C'était normal. Il était préférable que je me repose. Parfois, il faut savoir écouter son corps.
Les vacances ont dû vous faire du bien”¦
Beaucoup de bien oui. Je suis rentré en Norvège et je suis allé à Paris avec ma compagne. On a pris du bon temps.
La vie en France vous plaà®t ?
Oui. Mais vous savez, je ne suis pas ici en vacances. Je suis en France pour jouer au foot. Quand je ne suis pas au foot, je me relaxe à la maison, chez moi, avec ma copine. Je suis quelqu'un de calme.
La Ligue 1 correspond-elle à l'image que vous aviez ?
Oui, mais je pense que la L1 est meilleure que ce que je pensais. Il y a beaucoup de bonnes équipes ici. Le niveau est élevé. Aucun match n'est facile. C'est physique. Les défenses sont costaudes. Pour un attaquant, ce n'est pas le championnat le plus facile. Mais j”˜ai envie de montrer que j'ai le niveau pour jouer ici, pour m'imposer dans ce championnat.
Propos recueillis par Laurent HESS, à L'Etrat