ASSE : Paquet s'en prend encore aux arbitres, Gasset positive
Après le match nul des Verts à Nice (1-1) dimanche après-midi, Frédéric Paquet, le directeur général de l’ASSE, a critiqué l’arbitrage.
Jean-Louis Gasset se veut plus positif.
A Bordeaux (2-3) déjà , Frédéric Paquet était monté au créneau pour pousser un coup de gueule contre l'arbitrage de M. Turpin et du VAR. Le directeur général stéphanois a récidivé dimanche à Nice, estimant que l'ASSE avait encore été lésée. « On commence à àªtre passablement excédés parce que à§a commence à se répéter, a-t-il noté, en zone mixte. On a vécu une injustice contre Bordeaux où très clairement il n'y avait pas penalty et là on est aussi soumis à un penalty qui n'existe pas. La décision n'est pas juste et en plus elle n'est pas cohérente avec ce qui s'est passé lors du match Strasbourg-Caen. Sur la màªme situation, la VAR avait déjugé la décision de l'arbitre pour annuler le penalty. Et nous, sur la màªme situation, l'arbitre fait appel à la VAR et elle confirme le penalty. »
Jean-Louis Gasset, lui, se veut plus diplomate. Il retient avant tout le bon match de son équipe, amoindrie à l'Allianz Riviera, et notamment de sa jeune classe.
«L'arbitre a sifflé penalty, point barre. Des gens lui ont confirmé dans le bus (sic). Donc si à§a a été confirmé, cela doit vouloir dire qu’il y avait penalty. C’était encore un scénario improbable. En ce moment, on ne fait que des matches improbables. L’équipe de Saint-Etienne était jeune. Quand il manque six titulaires, c’est dur de composer une équipe. Mais les jeunes ont bien répondu. Les entrants avaient 17, 18 et 19 ans et sont vite rentrés dans un match de L1. On est dans le projet de St-Etienne de promouvoir le centre de formation dès que possible. Avec les blessures et suspensions, il fallait leur faire confiance. Ils n’ont pas déà§u. On est à la 5e place. C’est une bonne place, européenne. Mais beaucoup d’équipes peuvent y prétendre ».
Et à Gasset de se plonger vers la réception de Dijon samedi prochain. « Il va falloir déjà battre Dijon pour finir un parcours honnàªte. Ensuite, comme l’an dernier, il faudra faire une deuxième partie très forte. Parce que Bordeaux, Rennes, Montpellier ou Lille visent ces places. Cinq ou six équipes peuvent se battre pour la cinquième place. Nice aussi d’ailleurs. Ce nul permet de les maintenir derrière. Ce sera un candidat. Il est donc bien d’avoir fait nul chez un concurrent direct. Quand vous àªtes sur une série de 14 points sur 18, cela veut dire que vous avez trouvé la bonne cadence.»
Laurent HESS