Une belle idée, mais qui s’apparente à un doux ràªve…
Le constat est aussi clair qu’incontestable. Emis par Bernard Caà¯azzo, président du Conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne, depuis des semaines dans différents médias : ‘Il n’y a pas d’exemple de club européen de haut-niveau qui ne possède pas son stade.‘ Voilà pourquoi la nouvelle obsession des dirigeants stéphanois, partagée par Roland Romeyer, est de se mettre d’accord avec Gaël Perdriau, Maire de la ville de Saint-Etienne, à qui appartient le Chaudron, et président de Saint-Etienne Métropole, qui le gère.
Jusque-là , aucun souci. L’intention est présente, et màªme le Maire ne ferme pas sa porte à un début de discussions. Problème, et il n’est surtout pas à occulter, Gaël Perdriau attend une somme que n’est pas du tout disposée à mettre le club. Car pendant que Caà¯azzo, dans les colonnes de l’Equipe, estime que ‘la valeur d’un bien est celle du marché et le prix que l’acheteur est pràªt à mettre’, il précise aussitôt que ‘le seul acheteur connu est aujourd’hui le club‘. Ce dont se moque Gaël Perdriau, toujours dans l’Equipe, qui se veut on ne peut plus clair : ‘Le Chaudron, c’est aussi un nom. Entre 150 et 200 millions d’euros, on peut commencer à discuter. Il s’agit d’un sujet très sensible. Si Caà¯azzo et Romeyer m’offrent 250 millions, à§a peut aller très vite. Ce montant représente une part non négligeable de la dette de la collectivité. Màªme à 200 millions, je ne pourrais balayer la proposition d’un revers de la manche. Mais je ne pense pas qu’ils se trouvent dans cet état d’esprit .‘
A ce tarif, Gaël Perdriau peut màªme déjà s’économiser plusieurs réunions sur le sujet. Désormais, il a publiquement donné un montant et ne pourra guère accepter une offre inférieure, sous peine d’avoir bradé le Chaudron des Stéphanois. Le dossier est encore loin, très loin, d’aboutir.
L.T.