RC Lens : entame de feu, queue de poisson finale… Les Sang et Or à pile ou face
Toujours en lice dans la course à la montée, le RC Lens a atteint en partie ses objectifs de la première partie de saison mais les hommes de Philippe Montanier nous ont laissé un peu sur notre faim.
Coupe de la Ligue : éliminé au 2e tour par le FC Metz aux penaltys
Coupe de France : qualifié pour les 32e de finale
La note du début de saison : 12/20
Actuellement 3e de Ligue 2 à six points du Stade Brestois (2e), le RC Lens est en course pour les barrages à l’accession dans l’élite. Les hommes de Philippe Montanier sont donc dans les clous des objectifs. Sportivement, le pari était osé puisque les Sang et Or ont quasiment refait 100% de leur effectif à l’été 2018.
Si la greffe a pris de suite et de manière presque inespérée avec une défense de fer (Radovanovic – Tahrat), un gardien en feu (Leca) et une attaque efficace symbolisée par le tandem Mesloub – Gomis, les Lensois ont cependant fini l’année en queue de poisson. Une petite crise de résultat en novembre, un derby perdu à Valenciennes avec quelques incidents et pour finir cette défaite cruelle samedi dernier contre l’AC Ajaccio (1-2)… Le bilan est est certes honnàªte mais pas non plus folichon.
Le Top : Walid Mesloub
On aurait pu choisir la révélation offensive arrivée en provenance d’Orléans Yannick Gomis (9 buts depuis le début de saison), le solide Jean-Louis Leca ou encore le prometteur Cheick Doucouré que les grands clubs observent déjà avec insistance mais, à notre sens, le « capi » Mesloub symbolise le mieux ce début de saison du Racing.
Arrivé il y a un an, l’Algérien a connu les galères de la saison 2017-2018. Il a survécu au grand ménage. C’est imposé, fort de son vécu, comme le patron de l’un des vestiaires les plus jeunes et inexpérimenté de Ligue 2 et sa présence fut déterminante malgré des statistiques relativement modestes (2 buts, 4 passes en 17 matches). Si le RC Lens parvient à valider l’objectif monté, il tiendra à n’en pas douter un rôle prépondérant.
Le Flop : Guillaume Gillet
On attendait beaucoup de l’international belge à son arrivée l’été dernier, laissé libre par l’Olympiakos Le Pirée. On restait sur l’image de ce grand combattant qui s’était fait une place à Bastia puis au FC Nantes. On ne peut donc àªtre aujourd’hui que déà§u de ses premiers mois dans l’Artois.
Entre début août et le 1er septembre, Gillet n’a disputé que quatre bouts de matches avant de se blesser. Il n’a pas rejoué depuis. Malgré tout, Philippe Montanier garde une confiance inébranlable à sa sentinelle qu’il voit comme un véritable renfort sur la deuxième partie de saison. En espérant qu’il ne se trompe pas …
Le moment fort : le 22 octobre, plein Gaz avant la chute
La victoire probante du RC Lens sur le Gazélec Ajaccio (5-0) le 22 octobre dernier marque un véritable basculement dans la saison des Sang et Or. Alors deuxième de Ligue 2 à ce moment de la saison, les hommes de Philippe Montanier font preuve d’un réalisme froid pour cartonner les Corses en 30 minutes (buts de Camara en CSC, doublé de Gomis et but d’Ambrose). Si les Lensois ajoutent un cinquième but sur un CSC à la 69e minute, la deuxième période est beaucoup moins bonne. Excès de confiance ? Gestion du tableau d’affichage ? Prémices d’un début de glissade ? Difficile à dire mais cette mi-temps marque un basculement.
Le chiffre : 27 217
Comme l’affluence moyenne des matches du RC Lens à Bollaert-Delelis cette saison. Après avoir déserté les tribunes nordistes face aux mauvais résultats de la saison 2017-2018 (23 746), les supporters des Sang et Or sont revenus en masse en cette première partie d’exercice. Preuve du renouveau dans l’état d’esprit apporté par l’arrivée de Philippe Montanier. Bien évidemment en tàªte des influences de Ligue 2, le Racing relègue le leader messin à presque trois fois mois (11 050).