ASSE : la blessure de Lucas Stassin mal gérée ? Son père charge Kilmer Sports !

ASSE : la blessure de Lucas Stassin mal gérée ? Son père charge Kilmer Sports !
Laurent Hess
16 novembre 2025

Dans un long entretien, Stéphane Stassin a taclé l’ASSE par rapport à la gestion de la blessure de son fils…

Stéphane Stassin, ancien joueur professionnel et actuel éducateur à Anderlecht, a accordé un long entretien au journaliste belge Sacha Tavolieri. Il y est bien-sûr question de la situation de son fils à l’ASSE. Stéphane Stassin a notamment attribué la mauvaise passe actuel de Lucas à ses envies de départ l’été dernier et au choix de Kilmer Sports de le bloquer. « Au moment de signer à Saint-Etienne, Lucas était super emballé. Il adore jouer dans ce stade. Mais le projet n’est plus du tout le même : alors qu’on lui a parlé de Coupe d’Europe, le club est descendu en Ligue 2. Ce n’était pas dans son plan de carrière. C’était le moment de penser à lui, à son évolution, à son salaire aussi. C’est son métier. Lucas aurait pu gagner dix ou quinze fois plus qu’à l’ASSE, et au lieu de ça, son salaire a été divisé par deux ! Humainement, ce n’était pas le meilleur moyen de le mobiliser, mais il n’a pas fait de vagues dans les médias et il a gardé le sourire dans le vestiaire. »

Selon Stéphane Stassin, l’ASSE manque d’infrastructures au niveau médical

Autre critique formulée contre l’ASSE et Kilmer Sports, la gestion de la blessure de Lucas Stassin cet été… « Le corps est très important pour un professionnel, une blessure peut avoir des répercussions sur toute la carrière, explique Stéphane Stassin. Lucas s’était blessé au pied avec Westerlo en janvier 2024. Il fallait enlever la plaque un an plus tard. Il aurait dû le faire en janvier dernier mais il n’a pas voulu, il fallait sauver l’ASSE. Et cet été, j’ai été très déçu par l’attitude de Saint-Etienne. Le club n’était pas d’accord pour qu’on enlève la plaque car ça lui faisait rater la préparation. Ils ont fini par accepter, mais ils voulaient que Lucas rentre en France pour sa rééducation alors qu’il n’y a pas les infrastructures. Il n’y a pas de piscine, il n’y a pas les bonnes machines. Je me suis fâché. Je voulais qu’il soit pris en charge ici, en Belgique. Je suis monté au créneau et ils ont fini par accepter. Humainement, c’était important aussi qu’il soit avec nous. »

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