Ligue 1 : l’incroyable impact de la saison noire de l’OGC Nice sur l’indice UEFA de la France
La Ligue 1 assiste, impuissante, au naufrage européen de l’OGC Nice…
Les supporters niçois vivent une saison cauchemardesque, mais le mal dépasse largement la Côte d’Azur. Avec 0 point raflé lors de 5 journées de Ligue Europa et deux revers préalables en barrages contre Benfica, l’OGC Nice n’a rien rapporté à la France au classement UEFA pour la saison 2025-2026. Pour comprendre l’étendue des dégâts, il faut revenir au calcul de l’indice : chaque victoire vaut 2 points, chaque nul 1 point, et la somme est divisée par le nombre de clubs engagés. Résultat, le zéro pointé niçois fait tache…
En cumulant 57,5 points au total, mais en les divisant par 7 clubs en lice, la France n’atteint qu’un indice de 8,214, synonyme de 8e place européenne. Si Nice avait pesé différemment dans la balance, la donne aurait radicalement changé et l’Hexagone se serait offert un tout autre horizon continental.
Sans les échecs niçois, la France visait le top 3 européen
Le calcul est implacable : sans la débâcle niçoise, les mêmes 57,5 points auraient été divisés par 6 clubs seulement. Conséquence directe, l’indice UEFA passerait à 9,583 et projetterait la France en 3e position, devant des géants comme l’Espagne ou l’Italie, à portée de fusil de l’Allemagne (9,857). Un simple changement de dénominateur qui rappelle combien la performance de chaque club compte et rend les échecs niçois particulièrement lourds de conséquences.
Être dans le top 3 UEFA ne relève pas du prestige symbolique : cela conditionne le nombre de tickets européens pour la saison à venir. Alors que, dans ce scénario, la France pouvait espérer envoyer quatre clubs directement en Ligue des champions, un cinquième club en tour préliminaire, plus des représentants dans toutes les autres coupes d’Europe, une place aussi élevée promettait des retombées sportives et financières majeures. Ces rêves s’envolent avec la série noire de Nice. À l’image de la Ligue 1 qui voit s’éloigner les revenus continentaux, et de clubs comme Lens ou Lille, désormais condamnés à batailler plus durement pour les places européennes. Ce n’est, malheureusement, pas la première fois que les clubs français font les frais d’une spirale négative au sein des coupes d’Europe. L’an dernier déjà, l’OGC Nice avait terminé à la 35e place, à peine trois points inscrits – une maigre consolation qui pèse une nouvelle fois sur le bilan général. En additionnant ces deux exercices médiocres, la France a laissé s’envoler 3,858 points potentiels.



















