OGC Nice : Franck Haise doit-il démissionner ?
L’OGC Nice est dans la tourmente et en pleine crise. Franck Haise doit-il quitter le navire ? C’est notre débat…
« Non, c’est à Ineos d’assumer ! »
La saison de l’OGC Nice vire au fiasco. La semaine dernière a été catastrophique avec les défaites en Ligue Europa et à Lorient. Sur la scène européenne, le Gym fait honte au football français, et sa situation au classement en Ligue 1 ne reflète pas ses ambitions. En plus, il y a eu ces scènes de violences au retour de Lorient, la colère des supporters. Une colère que l’on peut comprendre mais qui ne doit pas excuser les comportements.
L’avenir de Franck Haise est au cœur des débats, et la question de son départ se pose forcément puisqu’il est le premier fusible. Ses résultats ne sont pas bons du tout, mais est-il le premier responsable des déboires des Aiglons ? Je ne le pense pas. Le vrai responsable du fiasco, c’est à mon sens l’actionnaire majoritaire de l’OGC Nice depuis 2019, le groupe de pétrochimie Ineos, également propriétaire de Manchester United. Son Mercato estival n’a pas été à la hauteur, il traduit le désintérêt d’Ineos pour le club. Et les choix de Florian Maurice n’ont pas été bons non plus. Haise se retrouve avec un effectif très moyen, amoindri. Je trouve que le classement en L1 est assez logique, il reflète selon moi le niveau de son équipe. Trompé sur la marchandise, Haise aurait donc bon dos de démissionner ! Déjà que sa réputation en prend un coup… »
Laurent HESS
« Oui, la situation est devenue incontrôlable »
« Franck Haise ne peut plus continuer à diriger l’OGC Nice dans un climat aussi délétère. Le club traverse une crise profonde, et les récents incidents – notamment les agressions subies par Jérémie Boga et Terem Moffi de la part de certains supporters – ont mis en lumière un environnement totalement hors de contrôle. Haise, qui doit être le garant d’un cadre sain, protecteur et fédérateur, n’a plus la main. D’autant qu’il a lui-même avancé son envie d’abandonner ses fonctions. Quelle crédibilité peut-il aujourd’hui avoir sur son groupe en sachant qu’il est prêt à quitter le navire ?
Quand deux cadres offensifs en arrivent à envisager de partir pour fuir la toxicité ambiante, c’est qu’un cap irréversible a été franchi. Dans ces conditions, rester reviendrait pour Haise à cautionner un système brisé. Pour son honneur, pour celui de ses joueurs et pour permettre au club de repartir sur des bases enfin stables, il doit démissionner. Quitte à s’asseoir sur un chèque juteux. Et si c’était finalement ce détail qui le retenait ? »
Bastien AUBERT



















