Stade Rennais : le secret bien gardé qui a propulsé Raphinha jusqu’au FC Barcelone
Ancien du Stade Rennais et actuel joueur du FC Barcelone, Raphinha a pris une décision qui a finalement changé le cours de sa carrière.
Le Stade Rennais a souvent été un tremplin pour des talents capables de briller sur la scène européenne. Parmi eux, Raphinha, auteur de 8 buts et 7 passes dé en 36 matchs avec le SRFC, s’est imposé comme l’un des meilleurs ailiers du monde, et pour Jonas Martin, ancien milieu rennais, ses qualités étaient visibles dès les premiers jours à Rennes.
Raphinha, un joueur très humble
« Raphi, on a signé le même jour, donc on était à l’hôpital, on a fait tous les tests médicaux à Paris ensemble. Dès le départ, tu sens une personne très humble », raconte Martin pour le média Capté. L’ancien joueur souligne rapidement que Raphinha ne se démarquait pas seulement par son talent technique, mais aussi par son attitude et son éthique de travail.
« Après les premières entraînements, direct on s’est dit : « ah ouais, lui, il a quelque chose en plus ». Des passes cachées, il ne perdait pas un ballon, et surtout un bosseur de fou. »
Martin insiste sur la détermination de son ancien coéquipier : même après des matchs intenses à Rennes, Raphinha poursuivait le travail physique avec le reste de l’équipe, prouvant une fois de plus son professionnalisme. « Souvent après les matchs à Rennes, quand tu jouais pas trop, quand tu rentrais, ou tu jouais 30 minutes, tu faisais un travail physique. Lui il avait joué 70, 80 minutes, il venait faire le travail physique avec les mecs. »
Pour l’ancien rennais, ce n’était pas seulement un travailleur acharné, mais un joueur avec des capacités physiques et techniques exceptionnelles. « J’en n’ai pas vu beaucoup des joueurs comme ça. Il avait des capacités d’accélération, de répétition d’efforts à haute intensité. Tu faisais un jeu, souvent devant le but, passe, contrôle, frappe à l’entrée de la surface. Mais lui pouvait t’en mettre 10, 15 d’affilée. En mettre deux, trois, quatre, cinq, c’est un exploit, tout le monde fait le tour du stade. Mais lui… »
Raphinha ne voulait pas quitter Rennes, mais a bien fait
Ces qualités ont rapidement laissé présager une carrière au sommet. « Ce sont des détails, c’est des trucs, le mec tu vois qu’il est fait pour être encore plus haut. Après tu ne sais jamais, mais lui, lui il ne voulait pas partir, il était bien ici. Mais après, il a bien fait au final. Tu vas à Leeds, et deux ans après, tu es au Barça, et puis là t’es l’un des meilleurs joueurs du monde. »
Même dans la compétition, Raphinha garde son humilité. Martin se souvient d’une rencontre en Ligue des Champions avec Brest la saison dernière face au Barça (3-0), où le Brésilien a su rester accessible et bien élevé. « Top mec, rien à dire. Même quand on a joué l’année dernière contre lui, on a rigolé. Le mec ne se prenait pas la tête et tu sens qu’il est bien éduqué. »
Enfin, Martin revient sur la pression d’un transfert conséquent à 20 ans : « Il avait un transfert à 20 millions quand même. Quand t’arrives 20 ans avec un transfert à 20 millions, tout ça, tu sais jamais. Mais lui non, il a toujours gardé la tête sur les épaules. De toute façon, pour arriver là où il en, tu es obligé. Même au départ quand il ne faisait pas des super matchs, nous on voyait à l’entraînement que tôt ou tard ça allait payer. »
Ces souvenirs confirment le rôle central du Stade Rennais dans l’éclosion de Raphinha. Le club breton n’a pas seulement révélé un talent exceptionnel, il a aussi contribué à forger un joueur complet, capable de conjuguer technique, physique et mental pour atteindre les sommets du football mondial.



















