ASSE : absent à Dunkerque, Stassin a quand même fait parler de lui !
Après la défaite de l’ASSE à Dunkerque, Eirik Horneland a tenté de livrer ses explications, notamment en évoquant la blessure de Lucas Stassin, qui pourrait partir cet hiver.
Dans le froid du nord et dans un match où l’AS Saint-Étienne paraissait en maîtrise, les Verts ont finalement craqué face à Dunkerque. Pour Eirik Horneland, entraîneur norvégien arrivé avec des ambitions affirmées, cette défaite laisse un goût amer et soulève de vraies interrogations au cœur d’un hiver déjà tendu.
Un revers qui relance les doutes à Saint-Étienne
La soirée avait pourtant débuté avec de bonnes intentions. Les Verts, portés par la volonté de faire le jeu, se sont heurtés à une formation dunkerquoise accrocheuse. Malgré une impression de domination, Saint-Étienne n’a pas su plier la rencontre à son avantage. Ce court revers, le cinquième de la saison, vient freiner une dynamique qui semblait franchir un cap. À la colère silencieuse s’ajoute désormais le doute sur la régularité attendue en Ligue 2.
Horneland : « Notre efficacité offensive, une exception ce soir »
Plus que jamais, Eirik Horneland s’est montré lucide au coup de sifflet final. Au micro de beIN, il a résumé un sentiment partagé par tous : « On a pris l’initiative, on s’est créé des occasions de but, c’était un beau combat. C’était une partie qui aurait du finir sur un nul. On aurait dû tirer quelque chose de ce match là. On a été trop stupides dans notre surface et pas assez efficace dans l’autre. » L’entraîneur n’a pas ménagé son analyse sur l’impact du manque de réalisme offensif : « On marque beaucoup de buts. Là, aujourd’hui, c’est un peu l’exception qui confirme la règle. » Ces mots prennent tout leur poids alors que l’attaque stéphanoise peine à retrouver du tranchant, notamment en l’absence de certains éléments clés.
Stassin blessé, Horneland a dû bricoler devant
Derrière ce coup d’arrêt, le staff de l’ASSE doit aussi composer avec une hécatombe de blessés, à commencer par Lucas Stassin ou encore Augustine Boakye. Privé de ses atouts principaux en pointe, Horneland a dû repositionner ses pièces, confiant le secteur offensif à Nadir El Jamali, ce qui n’est pas non plus l’idéal.
Si la polyvalence fait parfois des miracles, il reste difficile de trouver le bon rythme avec un onze constamment recomposé. Ebenezer Annan, blessé à la cheville, manquera également à l’appel pour plusieurs semaines, ajoutant un défi supplémentaire à la gestion du groupe. En toile de fond, Stuttgart s’intéresse activement à Lucas Stassin et attise la pression du marché autour d’un joueur déjà indispensable.
Un bilan jugé « insuffisant » par l’entraîneur
L’heure des bilans intermédiaires n’a rien d’un exercice de style pour Horneland, visiblement frustré : « On n’est pas du tout là où j’espérais être et là où on devrait être en termes de performance. » Sa voix porte une forme d’appel à la mobilisation collective et à la remise en question. Pour le coach norvégien, la situation est claire : malgré les difficultés, l’ASSE s’accroche au wagon de tête de la Ligue 2, mais le capital-points ne suffit plus à masquer le cœur du problème. L’accent est mis sur la nécessité de retrouver spontanéité et inspiration dans les vingt derniers mètres, notamment de la part d’Irvin Cardona ou d’Igor Miladinovic, deux éléments attendus à un meilleur niveau dans l’animation offensive.
La suite : match clé contre Bastia et attentes élevées
Le calendrier ne laissera aucun répit à Saint-Étienne, qui doit déjà préparer la réception du Sporting Club de Bastia. Pour Horneland, c’est simple : « il faudra impérativement trois points pour rester au contact. » L’obligation de résultat enveloppe désormais chaque rendez-vous, et le retour attendu de plusieurs blessés pourrait offrir un nouveau tournant à la dynamique stéphanoise. Le public attend une réaction d’orgueil, à la hauteur du blason, alors que la seconde partie de saison s’annonce tendue et intense. Les supporters, comme le staff, cherchent des certitudes dans la quête de remontée.
Si l’alarme résonne déjà au Centre sportif Robert-Herbin, la saison reste encore longue. Eirik Horneland incarne l’urgence, mais aussi un cap. Les prochains jours diront si les Verts sauront transformer la frustration en nouvel élan ou si ce revers à Dunkerque sème durablement le doute dans une équipe en quête de constance.



















