ASSE : malgré Troyes, Kilmer Sports doit-il continuer avec Horneland ?

L'entraîneur de l'ASSE, Eirik Horneland, pendant le match contre Pau.
Bastien Aubert
12 novembre 2025

Si l’ASSE a redressé la tête à Troyes avant la trêve (3-2), tous les doutes ne sont pas levés au sujet d’Erik Horneland. Doit-il rester sur le banc des Verts ? But Football Club (re)lance le débat.

Oui, avec une deadline jusqu’au mercato

« Je fais encore partie des quelques rares qui croient encore à Eirik Horneland. J’avais été soufflé par ses débuts fracassants sur le banc de l’ASSE l’an dernier, quasiment à la même époque, en remplacement d’Olivier Dall’Oglio. Contre le Stade de Reims et le PSG, j’avais enfin vu une équipe avancer pour proposer un jeu alléchant et digne de ce club. Depuis, je le concède, j’ai perdu beaucoup d’illusions et ne comprend pas tout du projet tactique mis en place en continuant malgré tout d’apercevoir la patte Horneland fonctionner par séquences. 

Malgré une inconstance chronique – avec des moyens pourtant généreux pour écraser la Ligue 2 – je note que les Verts sont toujours dans les temps de passage pour viser la montée parmi l’élite. Je maintiendrais donc Horneland en poste au moins jusqu’au mercato hivernal et conseillerais à Kilmer Sports de renforcer son effectif avec des profils plus aguerris à la L2, notamment en défense. Et de freiner l’arrivée de paris trop irréguliers, comme Joao Ferreira ou Ebenezer Annan. Le salut du coach norvégien sur le banc stéphanois passera par là. »

Bastien AUBERT

Non, il n’y a déjà plus de temps à perdre

« Pour moi, la victoire à Troyes est avant tout celle des joueurs, puis de la politique de Kilmer Sports. Car elle est la preuve que l’ASSE a un effectif largement supérieur à ceux de ses concurrents en Ligue 2. Rien à voir avec les choix d’Eirik Horneland, qui n’a rien changé à sa tactique et qui n’a fait qu’un choix d’homme surprenant (Davitashvili sur le banc). Le Norvégien continue d’avancer avec les mêmes idées, presque borné, ce qui n’est jamais bon signe. Il botte en touche quand il est questionné sur le fait que ses adversaires savent trop facilement exploiter les faiblesses de son équipe et ne comprend pas l’irrégularité de ses troupes. Être honnête, c’est bien, sauf que ça donne l’impression de n’avoir aucune réponse aux questions que tout le monde se pose.

C’est pourquoi, à mon sens, il faudrait que la direction remplace au plus vite Horneland. Parce qu’avec cet effectif, l’ASSE devrait avoir cinq points d’avance sur la concurrence à ce moment-là de la saison. Ce n’est pas au printemps, quand le sprint final aura commencé, qu’il faudra changer d’entraîneur après une énième défaite douloureuse à l’extérieur. L’expérience Horneland méritait d’être tentée mais, après un an, on peut dire qu’elle n’est pas concluante. L’ASSE ne doit plus perdre de temps et y mettre fin au plus vite. »

Raphaël NOUET

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