Si l'échec de l'AS Monaco face au PSV au 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions n'est pas une bonne nouvelle pour l'indice UEFA de la France, désormais menacé par les Pays-Bas pour la saison 2023-24, il est en revanche économiquement profitable au PSG et à l'OM, les deux uniques représentants français en C1, qui vont récupérer une part plus importante de la galette.
Grâce au « marketpool » élevé de la France et à l'absence de Monaco en phase de groupe de C1, le PSG et l'OM se répartiront des revenus à 55% et 45%. Soit l'assurance pour Marseille de générer au moins 3 à 4M€ en plus. Sans disputer le moindre match, le PSG et l'OM sont déjà assurés de toucher 34,64 M€ et 31,64 M€. Ensuite, ce seront les résultats qui feront gonfler la dotation jusqu'à un maximum de 140 M€ grâce à la victoire finale en Ligue des Champions.
Les revenus de C1 ne changent pas la stratégie du PSG et de l'OM
Malgré cette manne, Paris et Marseille ont toujours dans l'esprit de faire quelques ventes d'ici à la fin du Mercato. Du côté du PSG, on espère parvenir à vider son loft et à sortir certains gros salaires (Icardi à Monza, Navas à Naples, Gueye à Everton, etc.). A l'OM, Pablo Longoria a rappelé il y a quelques jours la volonté du club à revenir à 22 éléments dans l'effectif (+3 gardiens).
Pol Lirola et Konrad de la Fuente en partance aujourd'hui (pour Elche et l'Olympiakos), il est toujours question de trouver une porte de sortie à Kévin Strootman, Jordan Amavi, Duje Caleta-Car et Bamba Dieng au moins. Concernant le Sénégalais, la Provence nous apprend que la seule offre reçue est celle de Fribourg et qu'elle était beaucoup trop basse pour être acceptée…