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Ligue 1

PSG : une figure du club a pris un « coup de poignard dans le dos »

Soupçonné d’agression sexuelle sans qu’aucune plainte n’ait jamais été déposée, Didier Ollé-Nicolle a très mal vécu son expérience chez les féminines du PSG, dont la saison dernière a été perturbée par la révélation de l’agression de Kheira Hamraoui.

Didier Ollé-Nicolle prend la parole pour la première fois depuis sa mise à l'écart de l'équipe féminine du PSG, fin mai. Le technicien français s'est vu reprocher « des paroles déplacées » et « une main aux fesses » lors d’un stage de présaison à l'été 2021 aux États-Unis. La joueuse en question s’en serait ému en interne, sans déposer plainte.

« Je suis arrivé au centre d'entraînement un matin et on m'a prévenu de ces accusations. C'était tellement irréel. Le ciel m'est tombé sur la tête, avoue le technicien de 61 ans dans L’Équipe. J'ai pris un coup de poignard dans le dos. Heureusement, et très rapidement, nous avons demandé, avec mon avocat, à être entendus par la police pour que les choses soient très claires. J'ai donc été entendu sous le régime de l'audition libre à la PJ de Versailles. C'était un énorme soulagement en sortant parce qu'ils m'ont dit qu'il n'y avait pas de plainte contre moi, et ils m'ont fait comprendre qu'aucun fait précis ne m'était reproché. Dans le même temps, le PSG avait ouvert une enquête interne de deux mois. À la fin de cette procédure, ils ont annoncé qu'aucun manquement ni aucune faute n'avaient été retenus contre moi. »

Pour autant, le combat d’Ollé-Nicolle n'est pas encore terminé. « Je me suis battu avec mon avocat, ma famille, mes agents, avec pour seule volonté que mon honneur soit lavé. Je n'ai pas parlé avant parce qu'on m'a fait comprendre que des choses allaient sortir en septembre. On a cette volonté d'aller au bout pour connaître l'origine exacte des dénonciations dont j'ai été victime, soutient-il. Je sors d'une situation qui était irréelle, très violente, qui m'a fait très mal et a fait très mal à ma famille. Cela a été très dur. J'ai des joueuses qui m'ont dit qu'elles me considéraient comme leur père. Je suis un père et un grand-père, j'ai des valeurs profondément ancrées et j'ai dû affronter cette histoire, pratiquement tout seul professionnellement. Cette affaire a eu des conséquences très dures à vivre sur ma vie d'entraîneur… Mais je suis toujours debout, optimiste et passionné. »

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