Pour vivre heureux, vivons cachés ! C'est le mantra du sélectionneur de l'Argentine, Lionel Scaloni, et de son staff dans cette Coupe du monde. La pression mise par les journalistes et les supporters de l'Albiceleste est tellement énorme que tous ont décidé de vivre en vase clos, coupés du monde au maximum, pendant tout leur séjour au Qatar. C'est le prix à payer pour une nation fanatique de football, qui souffre de n'avoir plus été couronnée au niveau mondial depuis 1986 et qui rêve d'une troisième étoile pour les adieux de Lionel Messi à cette Coupe du monde.
Ainsi, AS explique que le camp d'entraînement des Argentins à l'université de Doha ressemble à un bunker. Les supporters y sont interdits, les journalistes ne peuvent assister qu'à un quart d'heure de la session suivant chaque match, c'est-à-dire quand les titulaires sont absents. Soit le minimum prévu par la FIFA pendant le tournoi. Aucune autre sélection n'est aussi peu ouverte à la presse. Les familles des joueurs, elles, ont droit de visite, comme partout ailleurs. Mais pour le reste, Messi et ses partenaires vivent reclus afin de ne pas être perturbés dans leur mission commando.