On aurait tous aimé être dans la tête de Randal Kolo Muani mercredi soir quand, à onze minutes de la demi-finale de la Coupe du monde entre la France et le Maroc, il a vu la frappe contrée de Kylian Mbappé arriver vers lui. A ce moment-là, il savait qu'il allait marquer et envoyer les Bleus en finale. Ce qu'il n'a pas dû anticiper, en revanche, c'est l'exceptionnel bond de sa notoriété après cette réalisation, survenue moins d'une minute après son entrée en jeu. Depuis, l'attaquant de l'Eintracht Francfort a droit à de nombreux portraits dans la presse.
Ce vendredi, c'est Le Parisien qui s'y colle. Le quotidien régional a interrogé les anciens éducateurs du natif de Bondy en région parisienne et notamment un certain Sliman Kebli, qui explique : "Ce que je retiens, c'est son mental. Beaucoup de joueurs sont très talentueux en Seine-Saint-Denis et peuvent devenir pro mais le mental fait la différence. Il avait aussi un bon encadrement avec des parents intelligents". Waldemar Kita est là pour en témoigner, lui qui a tout tenté pour forcer son ancien joueur à prolonger au FC Nantes, même des coups de pression. En vain.