À froid, il est déjà temps de se pencher sur la raison pour laquelle la France a perdu la finale de la Coupe du monde hier, au stade de Lusail (3-3, 2 tab 4). Si le niveau de l’Argentine n’est pas en remettre en cause, celui des Bleus pendant plus de 70 minutes peut l’être. Le constat était même tel que Didier Deschamps a dû sortir Ousmane Dembélé et Olivier Giroud dès la 40e minute. « Je voulais que ce soit différent et qu’on manquait de fraicheur. Ce n’est pas pour culpabiliser Olivier et Ousmane qui en ont fait beaucoup dans notre parcours. Je les voyais moins bien, et je n’ai pas attendu la mi-temps parce qu’on n’allait pas y arriver, a expliqué Deschamps en conférence de presse. On n’avait pas toutes nos capacités athlétiques et c’est arrivé face à une équipe qui jouait une finale de Coupe du monde, mon équipe ne me renvoyait pas cette impression-là. »
Lancé sur la question de l’impact du virus sur l’état physique des Bleus, Deschamps n’a pas voulu polémiquer. « L’ensemble du groupe a été soumis à ça, je ne sais pas quel est l’impact physique ou psychologique. Mais pour les joueurs qui ont commencé, je n’avais pas d’inquiétude. Cela peut être aussi l’enchaînement des matches. Ce ne sont pas des excuses, mais on n’avait pas le dynamisme qu’on a eu jusqu’à maintenant. C’est pour ça qu’il n’y a pas eu de match pendant une heure », a-t-il constaté. L’arbitrage ? Je vais faire attention à ce que je dis. Il a été comme il a été, il aurait pu être pire, il aurait pu être meilleur, il y a des décisions qui peuvent amener à discussion, comme c’est le cas dans tous les matches. Avant la finale, je me suis permis de dire que l’Argentine n’avait pas été malheureuse, je ne vais pas dire l’inverse après le match. J’ai discuté avec une personnalité de l’arbitrage après le match, mais je ne vais pas entrer dans les détails. »