Peu importent les résultats, donc. Des saisons dénuées de sens avec, à chaque fois, la menacé de la relégation et une ASSE moribonde qui ne mettait plus un pied devant l'autre. A la tête de l'ASSE, Claude Puel aura surtout connu l'échec, sportif, et des moyens financiers il est vrai limités.
Mais les chiffres sont têtus, et les Verts, sous ses ordres, ont été aux portes de la relégation lapremière saison (avant la pandémie), en milieu-fin de tableau la seconde et encore en bas de tableau la troisième avant qu'il soit remercié. Mais comme il est dans ses habitudes, le Castrais a une fois encore vanté son projet. Qui aurait réussi, qu'on se le dise.
Des propos accordés à nos confrères du Progrès. "On a créé des actifs pour combler les déficits. Il fallait absolument passer ces deux ans en essayant de ne pas faire du surplace afin de sauver le club et qu’il reste dans l’élite. Il fallait faire monter des jeunes issus de la formation. Ils représentaient une grosse plus-value et c’était un moyen de les inscrire dans la durée. On a prolongé durant cette période 12 à 13 joueurs qui étaient en équipes nationales. On aurait dû leur assurer un avenir à Saint-Etienne. Ce projet, je l’avais mené à Lille avec de jeunes joueurs et on a continué à s’appuyer sur eux. Pendant deux ans, on a joué le maintien et à l’arrivée, nous nous sommes retrouvés en Ligue des Champions. L’urgence des résultats fait perdre toute notion de projet, de sérénité. C’est dommage pour les jeunes que l’on avait impliqués. La politique de formation, c’est l’ADN de l’ASSE."