L'Espanyol Barcelone n'a pas du tout apprécié d'apprendre la veille du derby que Robert Lewandowski ne purgerait finalement pas ses trois matches de suspension. Ses dirigeants ont donc décidé de boycotter le match, de même que ses supporters. Mais les joueurs et l'entraîneur péricos ont promis de donner 110% sur le terrain. Et ils n'ont pas menti. Après dix minutes à subir la pression blaugrana et après avoir encaissé un but de Marcos Alonso, les visiteurs ont porté le débat au niveau physique, mettant un engagement total dans toutes les actions, taclant rageusement leurs adversaires et jouant à fond la carte de la provocation.
Et contre toute attente, ça a payé, en partie grâce à un arbitre dépassé. Le Barça n'a plus été en mesure de produire du jeu à partir de ce moment, confirmant ses problèmes quand l'intensité devient importante et que l'adversaire ne joue pas en défense. Cela s'est vérifié en Champions League et dans le Clasico. Le FCB version Xavi sait y faire avec les victimes expiatoires mais avec celles qui se débattent, c'est autre chose… L'Espanyol est parvenu à égaliser sur un pénalty obtenu et transformé par Joselu après une faute de… Marcos Alonso. Avec ce point pris, le Barça reprend la tête de la Liga au Real Madrid à la différence de buts. Mais il n'a plus de joker. Et surtout un gros problème d'intensité à régler !