Aulas : "On est reparti de zéro il y a un an"
"On a fait ce qu'on souhaitait faire à l'exception du numéro 6. Si notre lien avec le Brésil a pu être bénéfique sur d'autres opérations, il nous a pesé sur ce dossier (rapport à João Gomes). Pour Malo Gusto, quand on a une sollicitation comme ça à 19 ans, ce n'est pas facile de refuser. Pour lui, pour la famille, pour les agents… Son départ n'est pas inquiétant, il y a de plus en plus d'impatience. Il est la résultante d'un monde du football dérégulé. Il fallait trouver une solution qui nous convienne. Le cycle de 3 ans ? On va tout faire pour retrouver l'Europe dès cette saison. On visera la Ligue des champions la saison prochaine avec les aménagements structurels mis en place."
"Des changements ? Il faut avoir un peu de mémoire. On parle de quoi ? D'une situation qui n'est pas satisfaisante avec une 10e place. Je suis triste d'entendre un certain nombre de choses erronées. Pas sur moi, mais sur Vincent et Bruno. Dix ans sans trophée, bien sûr que c'est long ! Mais qu'auriez-vous fait différemment ? Cette question m'agace. Le foot est une science extrêmement difficile… Mon ambition, c'est de remettre le bateau dans le bon sens. Une restructuration du pôle sportif c'est quoi ? On travaille avec des gens compétents. Oui, on réfléchit pour redresser les choses. On est reparti de zéro il y a un an… Il faut faire attention aux apprentis sorciers qui d'un claquement de doigt et derrière leur écran prétendent faire mieux"
Ponsot : "On a changé nos plans mi-janvier"
"A la base, la commande de Laurent Blanc est un défenseur central d'expérience. La commande d'un milieu défensif est arrivée le 10 janvier. Ce n'est pas qu'on n'a pas anticipé mais on a changé nos plans après Strasbourg mi-janvier. Les prêts ? C'est sûr que ce n'est pas la solution optimum mais il fallait qu'il y ait du mouvement."
Cheyrou : "On ne peut pas m'accuser de tout…"
"On savait que ce mercato allait être compliqué. En janvier, ce n'est jamais facile de bouger. Globalement, il fallait régénérer l'effectif. On espère que ça va redynamiser, redonner de l'énergie. Je n'étais pas insensible aux critiques… Après, si je dois écouter tout ce qui se dit, je ne fais plus rien. Ce qui m'importe, c'est d'avoir la confiance du président, de Vincent et du coach. Je veux bien être responsable de quelque chose mais ça ne fait qu'un an que je suis revenu au recrutement des garçons et six mois avec les professionnels. On ne peut pas m'accuser de tout…"