Son passé heureux au FC Nantes
« Si j’avais été ailleurs qu’à Nantes, je ne sais pas si j’aurais pu faire tout ce que j’ai fait dans ma carrière. C’est pour ça que je serai toujours extrêmement reconnaissant. Je suis arrivé à moins de 15 ans de ma campagne du Pays basque, je m’y suis construit sportivement mais aussi en tant qu’ado et homme. J’ai rencontré ma femme là-bas. C’était mon environnement, ma maison. Mais en fin de saison, on ne pouvait pas lutter pour gagner des titres. J’avais cette frustration. À la Juve j’ai trouvé tout ce que je recherchais. Le but de Nantes, c’était de gagner aussi, mais à la Juve, c’était dans l’ADN. On faisait un nul, c’était catastrophique ; on perdait, c’était un drame. »
Son souvenir cuisant de Jean-Claude Suaudeau
« Il a fait en sorte de bien me préparer à mon arrivée dans le monde professionnel. Après, j’ai pu garder des choses… pas qui m’ont traumatisé, mais qui m’ont servi. Même si ça m’a fait mal sur le moment, notamment par rapport à mon poids. Ça m’a guidé pendant toute ma carrière, à l’excès. Je savais que j’avais un poids de forme et j’en étais arrivé à me peser trois, quatre fois par jour. Après je ne veux pas retenir que ça de lui, mais il m’appelait “le gros”. J’avais une masse musculaire et j’avais tendance à prendre deux-trois kilos. Ça m’a fait mal mais je dis merci. Je m’y suis tenu, ça m’a servi, et aujourd’hui je transmets aussi cela : il y a un poids de forme, voilà. »
Deschamps sera à Nantes-Juve grâce à Kita
« Je serai au retour (le 23 février à la Beaujoire) et je serai très content d’y aller. J’avais prévu d’y aller et, en plus, le président Kita m’a invité. C’est important. Il ne faut pas vivre avec le passé mais, pour tous les clubs, avoir le devoir du souvenir, par rapport à ceux qui ont fait ce club. Cette génération a écrit une page importante de l’histoire de ce club. Nantes a une histoire, et je suis très heureux d’y revenir. »