Le serpent de mer du salary-cap refait surface en France. Et Jean-Michel Aulas ne semble pas contre le fait de l’instaurer dans le championnat, histoire de contrer des clubs-états… comme le PSG !
« C’est une spirale qui emporte tout le monde, confie-t-il à Canal+ au sujet de la dérégulation du marché. On a vu quand même arriver un certain nombre d’états dans le football, qui mettent le niveau hors d’attente d’un certain nombre d’industriels ou d’investisseurs traditionnels. Et là malheureusement on ne peut pas compter de la même manière. Donc je pense qu’il y a besoin de réglementer, de contrôler. On doit peut-être aller, comme le font un certain nombre de franchises américaines, vers des plafonnements en matière de salaire. L’investissement permet de créer de la compétition, il permet de créer le spectacle, mais il y a un moment où il faut savoir aussi raison garder et ne pas tomber dans un excès qui peut tuer les évolutions qui sont survenues. »
Au cours de l'entretien, le président de l’OL évoque aussi la passation de pouvoir avec John Textor, devenu propriétaire du club rhodanien en décembre dernier. « Ce qu’il a investi à Lyon par rapport à ce qu’il a investi à Crystal Palace, c’est sans commune mesure, c’est vingt fois plus, indique Aulas. Donc à partir de là, la hiérarchie des valeurs est totalement respectée et c’est Lyon qui est le leader de cette galaxie de clubs. »