Sur son choix de venir à Marseille
« Ce qui m'a attiré, c'est l'OM. J'avais déjà des opportunités pour partir en Premier League, c'était une destination qui me plaisait beaucoup, mais quand l'OM s'est présenté, disons que cela a changé mes convictions. C'est la passion de ce club, de cette ville, qui m'ont attiré. Quand on jouait au ballon dans le quartier, en bas de chez moi, à côté de Nandy (Seine-et-Marne), je me rappelle de beaucoup de maillots de l'OM, même si c'était l'époque de la domination de Lyon. On joue au foot pour les émotions, pour la passion, alors quand l'OM te contacte, ça résonne en toi. »
Sur son parcours
« À Valence ou à l'Atlético, ça a été la confirmation de tout ce que j'avais appris avant. Je suis arrivé dans des très grands clubs qui jouaient la Ligue des champions avec beaucoup plus de bagage. Je me suis nourri de mes expériences à l'Inter notamment, au niveau de la discipline, de l'ambition, pour tout mettre en pratique. Je suis plus armé, je suis un joueur plus construit. Disons, que les fondations ont été posées à Lens dès le centre de formation. Ensuite, je me suis construit comme une maison, en fait, le sol, puis les murs, le toit. Aujourd'hui, je connais ma maison, je sais où est ma chambre, ma cuisine, quand il faut faire des travaux, je sais ce qu'il faut faire. »
Sur la concurrence
« Si je n'ai pas cette concurrence, je ne me sens pas vivant. C'est ce qui nous permet à tous d'avancer, d'être meilleur chaque jour. C'est aussi pour cela que je suis venu à l'OM, cette passion, cette pression. J'ai toujours été habitué à ça, j'ai besoin de cette dose d'adrénaline. Quand je suis arrivé à Séville, j'ai dû vivre cette concurrence face à (Ivan) Rakitic qui était dans la force de l'âge, (Hedwiges) Maduro qui était international néerlandais, (Gary) Medel qui était international chilien. À 18 ans, j'ai dû m'habituer à ce genre de situation. »
Sur Marcelino
« Au-delà de l'aspect professionnel, c'est quelqu'un que j'apprécie parce qu'il est franc, direct. Il est également très humain, c'est toujours agréable. C'est une pression supplémentaire aussi pour moi parce qu'il ne va pas hésiter à me rentrer dedans et à me dire les choses. C'est un coach qui a quatre ou cinq idées de jeu très claires et il va faire en sorte que le joueur soit convaincu dans un premier temps. Il est très exigeant bien évidemment. C'est indispensable au haut niveau, sinon tu ne peux pas obtenir ce qu'il a obtenu au niveau du palmarès. Il aime le jeu dynamique, que ses équipes explosent vite vers l'avant. Mais la base de tout, pour lui, c'est d'avoir une bonne organisation, d'être bien en place. Il part du principe que c'est la meilleure façon de bien pouvoir attaquer une fois le ballon récupéré. »