Pierre Aristouy l'assure : le coach des Canaris a vu un « très, très bon match de préparation, qui n’avait rien d’amical ». Etant donné le résultat et la tristesse de la deuxième mi-temps du FC Nantes, on peut se poser des questions mais l'ancien entraîneur de la réserve refuse de s'enfoncer dans le doute, conscient que d'autres le font de toute façon pour lui.
« Il a une mi-temps qui est aboutie, très aboutie même, certainement la meilleure de nos matches de préparation. Ça, c’est plutôt encourageant. Et puis une deuxième insuffisante avec une récurrence, c’est qu’on revient mal des vestiaires », analyse-t-il, contraint de bricoler en défense du fait des absences et avec le seul Nicolas Pallois comme solution d'expérience.
Huit jours pour progresser… et amener de la profondeur de banc grâce au Mercato ?
Ce qui l'inquiète le plus avant la reprise de la Ligue 1, c'est la fragilité mentale des siens : « Ce qui me gêne beaucoup, c’est qu’une fois qu’on prend ce but, on s’affole, on perd un peu la structure de notre jeu, de notre organisation. Comme s’il fallait faire n’importe quoi pour revenir au score ».
Invité à faire le bilan d'un mois de travail, Pierre Aristouy est « mitigé ». « Mais j'observe quand même des progrès », assène-t-il. « J’espère que les 8 jours qui nous restent vont faire prendre conscience aux joueurs qu’on ne peut pas se contenter de bouts de match. Après, que le 10e de Bundesliga, l’année dernière, batte 2-0 le 17e de Ligue 1, qui a perdu deux de ses meilleurs joueurs… Ils ont certainement un peu plus de densité et de profondeur de banc que nous pour l’instant ».