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Ligue 1

FC Nantes : Kita se justifie pour Aristouy, Gourvennec clame son amour du club

Nommé sur le banc du FC Nantes en remplacement de Pierre Aristouy, Jocelyn Gourvennec a été présenté à la presse en compagnie de Franck Kita.

C'est tout d'abord Franck Kita, le directeur général délégué du FC Nantes, qui a pris la parole avant que Jocelyn Gourvennec ne s'exprime. "On prenait un mauvais tournant. On le sentait depuis quelques temps. On a voulu agir avant de réagir. On est 11es, certes, mais à quatre points du premier relégable. Je ne voulais pas qu'on soit face au mur comme la saison dernière. Je ne laisse pas de place à l'affect. Il fallait prendre des points. C'est le but de ce changement. Il fallait quelqu'un d'expérience qui rassure tout le monde, les joueurs compris. Jocelyn Gourvennec ? Il y a des arguments pour sa nomination. On l'a rencontré plusieurs fois, on a beaucoup échangé.

"Une pensée pour Pierre"

Pour être transparents, lorsqu'on échange avec lui, on sait qu'on ne prend pas trop de risques. Il connaît la L1, il a une autorité, il a une rigueur et en plus il a une vraie motivation pour venir. Au fur et à mesure de notre entretien, c'était naturel qu'on travaille ensemble. En plus, il aime la ville, c'est un ancien du club, il aime le FC Nantes. Je suis ravi qu'il soit là. Pierre Aristouy ? Il est en réflexion sur son avenir. Mais il lui reste encore un an et demi de contrat et il est donc salarié du club. Pierre est un bon coach, une bonne personne. Mais il y a un club à gérer et des points à prendre. Je pense que c'était la bonne décision, je ne veux pas revivre de psychose de la Ligue 2 comme la saison dernière."

Jocelyn Gourvennec : "Permettez-moi déjà d'avoir une pensée pour Pierre. Il a fait le job. Mais entraîneur, c'est un métier exposé. Je suis devant vous car j'étais disponible. Le président Kita, j'ai échangé avec lui au téléphone, hier. Avec Franck, en revanche, on s'est vus mardi dernier. Le FC Nantes, c'est le club ou je me suis senti le mieux dans ma carrière de joueur. Ca m'a marqué à vie. J'y ai passé 3 ans et j'ai eu la sensation d'y être resté 10 ans. C'est un honneur que de diriger cette équipe, c'est également une responsabilité. De grands coach ont été là, il faut être capable de leur succéder. Je suis l'entraîneur du FC Nantes, pas l'entraîneur de Waldemar Kita. Point. Ce club appartient à tous les Nantais. Je me suis installé ici à la fin de ma carrière. Je me souviens que petit, alors que l'équipe jouait à Saupin, le club était déjà fantastique. Ça n'a pas changé.

Etre le 19e entraîneur de Waldemar Kita ? La durée d'un vie d'un entraîneur, c'est autour de douze mois. Donc, le long terme, ce n'est plus une réalité. Ici, ça ne fait que démarrer. Je me projette sur le moyen terme, je vais tout donner et faire mon job. Les joueurs ? Je les connais. Pas les hommes, mais les joueurs, oui. J'ai aucun à-priori sur qui que ce soit. Il y a un changement d'entraîneur, ils ne doivent pas avoir d'états d'âmes. C'est ce que j'ai déclaré lors de ma prise de parole. On va devoir faire les choses ensemble. Un match ne se joueur plus à 11, on le sait, mais à 16. On a besoin de tout le monde. On a quatre matches qui arrivent et qui vont être difficiles. On le sait. Le mercato ? On verra. Si il faut renforcer, on renforcera. Le capitaine sera toujours Chirivella. Il y a un constat clair aujourd'hui : on prend trop de buts. On va travailler pour corriger ça. On va essayer de mieux rééquilibrer au niveau de l'équipe."

 

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