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Ligue 2

ASSE – L’analyse de Laurent Hess : "Les Verts se sabordent encore, de qui se moquent-ils ?"

L’ASSE a encore donné le bâton pour se faire battre, ce samedi, en Coupe de France…

Victorieuse de Bourg-Péronnas (3-0), le 18 novembre dernier, pour son entrée en lice, l'AS Saint-Étienne recevait ce samedi le Nîmes Olympique à l'occasion du 8e tour de la Coupe de France. Un tirage à priori favorable face à un adversaire relégable en N1, qui n'a plus gagné depuis deux mois dans son championnat, qui restait sur trois revers dont un 6-0 à Versailles, et qui venait à Geoffroy-Guichard selon son coach Frédéric Bompard afin de préparer son rendez-vous très important contre Goal FC, la semaine prochaine.

Des Verts bien trop verts, Huard s'est raté en beauté

Pourtant, les Verts, menés d'entrée après l'ouverture du score de Mathis Picouleau (19e), ont été incapables d'égaliser et se sont inclinés (0-1), en n'inquiétant qu'une seule fois le portier nîmois, en fin de rencontre, sur une frappe de Moueffek. Les voilà donc déjà éliminés de la Coupe de France. Mais faut-il s'en étonner au vu des choix effectués par Laurent Huard, leur coach intérimaire, des choix "concertés" selon ses dires ? Alors que la prochaine journée de L2 n'est programmée que samedi prochain, à Bordeaux, Huard a laissé de nombreux titulaires au repos, estimant sans doute qu'ils avaient besoin de se reposer après les efforts fournis lors de leur purge guingampaise de mardi, fatale à Laurent Batlles… Dans son onze, on ne retrouvait que Larsonneur, Nadé, Fomba et Bouchouari, au beau milieu d'une flopée de réservistes, dont la plupart peinent à tirer leur épingle du jeu en N3. Parmi eux, seuls Amougou et Dieye ont montré leur qualité. Complètement improductifs, ces Verts bien trop tendres, qui ont évolué avec Othman puis Rivera en pointe jusqu'à l'entrée en jeu de Charbonnier dans le dernier quart d'heure, n'ont jamais été en mesure de contester une qualification nîmoise accueillie par les sifflets du Chaudron. Le pauvre peuple vert n'aura donc pas la Coupe de France pour se consoler cette année. En espérant sans trop d'illusions une vente du club en cadeau de Noël, il attend désormais de connaître l'identité du successeur de Batlles. Un futur coach qui aura du pain sur la planche pour réveiller une équipe, ou plutôt un club, à l'encéphalogramme désespérément plat…

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