Une première période « caca culotte » à Lens…
Les hommes de Franck Haise étaient-ils paralysé par l’enjeu ? Au vue de la première mi-temps complètement ratée et loin des valeurs des Sang et Or, on peut se poser la question. On a vu des Lensois empruntés, maladroits, réalisant moins de 100 passes (95 en 45 minutes !) et avec un expected goal rare de … 0. Heureusement, l’ange Brice Samba s’est envolé face à Rakitic sur la plus belle occasion andalouse.
… Puis une histoire de penaltys avant la délivrance par Fulgini
Lors du second acte, les Lensois sont revenus avec de meilleures intentions mais ont failli se faire punir sur une reprise de Pedrosa sur la transversale d’un Brice Samba battu (58’). Le tournant est finalement intervenu à l’heure de jeu, à l’impulsion de l’irréprochable Facundo Medina, qui sert Elye Wahi dans la profondeur avant de se projeter dans la surface et d’obtenir un penalty (61’). Sans trembler, Przemyslaw Frankowski a transformé en force (63’). Histoire de penalty toujours avec Medina encore mais cette fois-ci à la faute sur El-Nesyri (75’) et Sergio Ramos face à Brice Samba. Le portier français arrête le premier mais le coup de pied de réparation est à retirer et cette fois-ci l’ancien capitaine du Real Madrid transforme d’une panenka (79’). S’en est suivi un gros quart d’heure irrespirable… et un but en contre sur une récupération de Sotoca et une conclusion d'Angelo Fulgini (90'+6).
Bollaert a encore fait forte impression
Les supporters sévillans finalement autorisé à Bollaert, le public des Sang et Or a fait honneur à sa réputation avec un accueil particulièrement chaud et bienveillant envers les visiteurs… et ce tacle assez appuyé au Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Encore une fois, le public artésien a eu tout bon sur un nouveau match à guichets fermés (37 456 spectateurs) et un tifo sur trois tribunes assez sublime…