Le confinement imposé par le président Emmanuel Macron a l'air plutôt efficace. Mercredi, Paris n'avait par exemple jamais semblé aussi calme. Plus chaque citoyen franà§ais respectera les mesures de restriction sanitaire, moins le coronavirus aura d'impact sur la population. Les acteurs du football franà§ais prient tous les jours pour que ce soit le cas, ce qui permettrait de finir la saison au plus tard cet été. Bernard Caà¯azzo n'est pas le moins inactif dans ce dossier épineux. Depuis le début de la crise, le co-président de l'ASSE martèle un message partagé par Gérard Lopez au LOSC : terminer la saison coûte que coûte, quitte à déborder sur les dates officielles.
« En ce moment on se réunit tous les deux jours. Il faut sauver le football franà§ais. Je dirais màªme qu’il faut sauver le football européen, a-t-il affirmé dans Le Parisien. Aujourd’hui, nous avons plusieurs scénarios possibles. Soit on arrive à tout finir avant le 30 juin, soit on continue en juillet, août ou màªme septembre, en débordant sur la prochaine saison. La priorité, c’est de terminer la saison. Pour le reste, on trouvera des solutions. L’UEFA a demandé à chaque pays de faire tout son possible pour finir avant le 30 juin. Si ce n’est pas possible, on trouvera d’autres solutions. »
Et Caà¯azzo de rappeler que les conséquences économiques de la crise pourraient àªtre catastrophiques pour les clubs franà§ais. « Si on n’arrivait pas à terminer le championnat, il y aurait des conséquences désastreuses, avec des pertes financières estimées aujourd’hui à 500 millions d’euros. Et une deuxième vague de 400 millions d’euros de manque à gagner à prévoir sur le mercato car la France est un pays formateur, qui a besoin de vendre pour équilibrer ses comptes, poursuit le dirigeant des Verts. Mais comme les autres championnats, comme l’Angleterre, vont également àªtre fortement impactés, ils seront forcément moins acheteurs. Au total, le football franà§ais pourrait se retrouver avec près d’un milliard de pertes. On pourrait vite se retrouver en situation de banqueroute. »