« Rennes, c’est à la fois la grosse réussite et la banane de Julien Stéphan. Son Stade Rennais a gagné son premier titre depuis presque 50 ans et on lui prédisait un grand parcours en Coupe d’Europe. Cela n’a pas été le cas pour diverses raisons. Les Bretons ont pàªché au niveau de l’expérience par rapport à certains de leurs rivaux en phase de groupe. Certains faits d’arbitrage ne les ont pas aidé face au Celtic et contre Cluj… Malgré ce couac européen, le public rennais n’a jamais lâché.
En ce début de saison, Julien Stéphan est passé proche de sauter à cause des résultats mitigés. A Rennes, à§a se passe comme à§a : trois ou quatre défaites vous mettent sur un siège éjectable. On se demandait màªme par qui il allait àªtre remplacé. Olivier Létang est justement très discuté par rapport à à§a. On lui pràªte certains agissements en coulisses en oubliant que c’est aussi lui qui avait confié les clés au jeune entraà®neur qu’était Stéphan pour éviter qu’il ne file à Monaco.
« Eduardo Camavinga, quel phénomène ! »
Sur les premiers mois de l’exercice, j’ai envie de mettre en avant un joueur : Eduardo Camavinga, phénomène de précocité et buteur contre l’OL. Pour moi, c’est la révélation du début de saison. Il est le porte-étendard d’un effectif de belle facture, riche en talents, complémentaire et avec un bon vivier issu du centre de formation.
Concernant le classement, on voit que tout va très vite dans un sens comme dans l’autre. Rennes – qui a connu une série de dix matches sans succès – s’est complètement relancé et s’affiche désormais parmi les prétendants à la Ligue des Champions avec son match en moins. De coach sur la sellette, Julien Stéphan est presque devenu le meilleur entraà®neur rennais depuis des décennies. Bien évidemment, c’est la récente victoire sur la pelouse de Lyon qui met en relief cette belle remontée. Rennes sera une équipe à surveiller en 2020 ».