Morceaux choisis.
But ASSE : Gabriel, lorsque vous vous àªtes rompu le tendon à Dijon en février dernier, avez-vous compris tout de suite la gravité de la blessure ?
Gabriel SILVA : Pas vraiment. En fait je me suis blessé en sautant pour faire une tàªte. Au moment de l’impulsion, j’ai entendu un bruit. J’ai d’abord crû qu’un adversaire m’avait mis un coup. Mais quand je suis retombé, une fois au sol, j’ai regardé derrière moi et j’ai vu qu’il n’y avait personne. C’est là que j’ai compris que je m’étais blessé tout seul, et que c’était grave.
C’est votre première grosse blessure ?
Oui. Et la dernière, j’espère !
Vous veniez juste de prolonger votre contrat…
C’est à§a. Jusqu’en 2023. C’était une belle marque de confiance de la part du club. à‡a m’a donné plus de sérénité. Mais à§a n’a rien enlevé à ma déception d’àªtre blessé, de devoir laisser mes coéquipiers comme à§a au beau milieu de la saison.
« à‡a m’a fait du bien de faire ma rééducation au Brésil. C’était l’aspect positif de ma blessure, si on peut dire. Ma famille et mes proches m’ont donné beaucoup de force. »
Comment avez-vous vécu cette fin de saison ?
J’ai été opéré à Saint-Etienne mais ensuite je suis rentré au Brésil. J’ai regardé la plupart des matches, ceux qui étaient télévisés. Les autres, je regardais les résumés. L’équipe a fait une super fin de saison. Sur la fin, elle n’a perdu que contre Montpellier. Cette qualification pour la Ligue Europa m’a fait plaisir.
Dans votre malheur, vous avez pu passer un peu de temps chez vous, en famille…
Oui. à‡a m’a fait du bien de faire ma rééducation au Brésil. C’était l’aspect positif de ma blessure, si on peut dire. Ma famille et mes proches m’ont donné beaucoup de force. Ils m’ont aidé à garder le moral, à passer ce mauvais moment.
Dans le vestiaire stéphanois, de qui àªtes-vous proche ?
De tout le monde ! C’est déjà ma troisième saison ici. Je parle mieux Franà§ais maintenant et à§a m’aide pour discuter avec ceux qui ne parlent pas Portugais, Espagnol ou Italien. Après, c’est sûr que je suis souvent avec Palencia, Trauco, Léo Lacroix, vu qu’ils parlent Espagnol ou Portugais. Il y a Kolo aussi. Et Assane Diousse avec qui je parle en Italien.
Laurent HESS