Ligue 1
ASSE – L’oeil d’Adrien Ponsard : « On joue comme on s’entraîne !»
L’ancien attaquant des Verts Adrien Ponsard salue les progrès de l’ASSE depuis l’arrivée de Claude Puel en mettant en avant le travail réalisé par le Castrais et son staff.
L’ancien attaquant des Verts Adrien Ponsard salue les progrès de l‘ASSE depuis l’arrivée de Claude Puel en mettant en avant le travail réalisé par le Castrais et son staff. Il félicite également Denis Bouanga.
« Ce match contre Monaco a changé de physionomie à la mi-temps. Sans les kops, c’était triste. Au début, on n’arrivait pas à poser notre jeu, on subissait et Cabaye s’est blessé. Aholou a eu du mal à son entrée mais il a fini fort, à l’image de l’équipe. Sans les briscards, c’était mieux dans le jeu. On est allés de l’avant. Boudebouz a toujours du mal, il n’avance pas trop, mais de là à la siffler… C’était dur, il ne démérite pas, il se bat. J’ai bien aimé le match d’Hamouma. Ruffier revient bien, il est à l’image de l’équipe : il était au fond du trou il y a un mois et là , il retrouve son niveau.
Bouanga, c’est un vaillant
Puel apporte énormément. Avec lui, à§a bosse. Tout le monde s’investit. On joue comme on s’entraà®ne. L’intensité est supérieure. On m’a dit qu’il avait fait une séance tactique de deux heures avant Monaco, une opposition. Il arràªtait les mecs toutes les deux minutes pour corriger ce qui devait l’àªtre. Il reste du boulot mais Puel apporte son sérieux, sa sérénité. On voirt qu’avec lui, les jeunes ne jouent pas par défaut, quand il manque quelqu’un, pour boucher les trous. C’est au mérite. Il est là pour construire.
Saliba, derrière, c’est la sécurité. Depuis qu’il est là , on ne perd plus. Fofana, c’est costaud aussi. Il ne doit pas y avoir beaucoup d’équipes en Europev qui jouent avec deux joyeurs de 18 ans en défense centrale. Après, il faut tirer un coup de chapeau à Bouanga. C’est un vaillant. Il s’arrache de la 1ere à la 95e. Il ne s’arràªte pas ! Il provoque, il est dans tous les bons coups. Il se crée des occasions, il va toujours de l’avant. Pour les défenses, c’est un poison. Je trouve que le mettre sur un côté, en piston, c’est le brider. Je préfère le voir devant. »
Laurent HESS