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PSG – OM / L’oeil de Denis Balbir : « L’attaque de Paris était bien trop forte »
Chaque lundi, Denis Balbir décrypte l’actualité de la Ligue 1.
Notre consultant est revenu sur le Classique et la balade du PSG face à l’OM (4-0).
« Dimanche soir, le Paris Saint-Germain a réalisé une démonstration dans son « classique » face à l’Olympique de Marseille (4-0). On le sait, toutes les équipes qui vont au Parc des Princes sont forcément en danger. Cela fait des années que cela dure mais, avant ce match, il y avait quand màªme un peu d’espoir côté marseillais. On misait sur le retour de Dimitri Payet et la sérénité retrouvée en ce début de saison pour avancer sans complexe. En 45 minutes, la réalité a vite rattrapé les plus optimistes…
« Icardi a clairement pris le meilleur sur Cavani »
Comme en Ligue des Champions où le PSG a désossé le Real Madrid (3-0) et Bruges (5-0 en Belgique), l’attaque parisienne a vite mis tout le monde d’accord. Cette dernière est bien trop forte. Après un (court) temps d’adaptation, Mauro Icardi s’est greffé à un secteur déjà très performant. Aux côtés d’un Kylian Mbappé de retour à son meilleur niveau après sa blessure, l’Argentin a clairement pris la place d’Edinson Cavani. Pour toutes les défenses qui vont venir au Parc, ce sera très compliqué voire impossible de résister.
« Pas que la faute d’André Villas-Boas si l’OM a flanché »
J’ai vu les critiques autour des choix d’André Villas-Boas. Après l’avoir joué profil bas dans ses déclarations d’avant-match, le Portugais est arrivé à Paris avec la volonté de presser haut le PSG. Un choix qui a vite été sanctionné par la vitesse d’exécution des Franciliens, capables de casser les lignes en deux passes et une accélération. Je ne pense pas que ce soit vraiment la tactique du coach de l’OM qui est à l’origine de la lourdeur du tableau d’affichage.
Quand Paris joue comme à§a, avec ces joueurs-là , cela devient une arme absolue contre toutes les défenses. Mener 4-0 à la pause, à§a en impose. Pour avoir une infime chance, Marseille se devait d’àªtre efficace devant. Maintenant quand l’équipe qui se rend au Parc n’est pas en mesure de convertir le peu d’occasions qu’elle se crée, cela devient trop compliqué. La punition était finalement toute pràªte.
« La distance avec le 2e promet d’àªtre immense »
Après seulement onze journées de championnat et ce « classique » facilement remporté par le PSG, on a déjà quelques certitudes sur la suite de la saison. Non seulement Paris va àªtre champion mais, plus que les autres années, la distance avec le deuxième promet d’àªtre immense. Dans ce faible championnat 2019-2020 où aucune équipe ne parvient réellement à enchaà®ner, je ne vois pas qui serait en mesure d’offrir ne serait-ce qu’une petite résistance au PSG de Thomas Tuchel…
Recueilli par Alexandre CORBOZ
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