FC Nantes : ce qui s’est réellement passé pour Islam Slimani avec les Canaris

L’échec du dossier trouve enfin une explication.

Vendredi, le FC Nantes reà§oit l’AS Monaco à la Beaujoire. L’occasion pour les supporters des Canaris de voir enfin à l’oeuvre Islam Slimani dans la Cité des Ducs, plus de six ans après son vrai-faux transfert rocambolesque.

En 2013, Slimani – alors conseillé par Vahid Halilhodzic et validé par Michel Der Zakarian – était passé tout proche de signer au FCN ”¦ Avant d’àªtre finalement détourné par le Sporting Lisbonne. A l’époque, on avait tout lu et entendu sur l’affaire Slimani, Waldemar Kita, Franck Kita ou l’ancien agent du joueur, Youssef Choukri s’étaient alors exprimés pour livrer leurs versions des faits.

Le témoignage de l’homme qui a découvert Slimani

Ce jeudi, ‘Ouest-France’ a dégotté un nouveau témoignage sur le dossier, celui de Mahfoud Kerbadj, présent au moment des négociations au titre de conseiller du président du CR Belouizdad, le club d’alors d’Islam Slimani. L’occasion d’y voir un peu plus clair.

«”‰On voulait tous qu'Islam signe à Nantes parce que Vahid lui avait vanté les mérites du club. Il nous avait assuré que c'était le bon endroit pour progresser (”¦) Mais le FC Nantes ne voulait pas payer l'indemnité de transfert de 300”‰000”‰â‚¬. Les Nantais ne voulaient verser que 100”‰000”‰â‚¬ en deux fois. Cela traduisait bien leurs doutes sur le joueur à qui ils n'ont proposé que 10”‰000”‰â‚¬ de salaire”‰», raconte Kerbadj, qui assure le premier entretien entre le FCN, Belouizdad et l’entourage de Slimani avait été vécu comme une offense du côté des Fennecs.

Pour autant, malgré de premières discussions compliquées, les trois parties avaient prévu de se revoir le lendemain matin : «”‰Mais dans l'intervalle, le Sporting Lisbonne a contacté le joueur et son agent et s'est dit pràªt à satisfaire toutes les conditions. On est parti au Portugal tôt le matin », explique Mahfoud Kerbadj. Si les chiffres sont légèrement contredits par certains autres protagonistes de l’histoire, chacun se fera sa propre opinion du dossier…

Arnaud Carond