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Ligue 1

ASSE : Caiazzo a de grosses craintes pour la Ligue 1

Dans un entretien à Eurosport, le président de l’ASSE Bernard Caiazzo s’inquiète des conséquences du coronavirus sur la santé financière des clubs français.

Selon Bernard Caiazzo, président du conseil de surveillance de l’ASSE, la suspension des compétitions était inévitable. ‘La suspension du championnat de France ? Je crois que j’étais l’un de ceux qui ont milité le plus là -dessus, soutient-il sur Eurosport. On a mobilisé un certain nombre de clubs. Avant l’intervention du Président de la République, notre sentiment c’était qu'on ne pouvait pas àªtre les seuls à jouer à huis clos, il y avait des questions de santé, on craignait pour la santé de nos joueurs. On a vu ce qui se passe à la Juve et au Real, on se demande comment est-ce possible que l’on n’ait pas des joueurs qui finissent par àªtre touchés ? Donc nous nous sommes fortement mobilisés. À un moment donné, on ne parle plus de sport, on ne parle plus de football, mais de responsabilité civique et sociale. On est au milieu d’une crise majeure, sanitaire, il faut penser avant tout à la santé pas seulement des joueurs, mais des dirigeants, des personnes qui travaillent dans les clubs, des trucs et bien sûr les supporters. »

« Si le championnat ne reprenait pas, ce serait une catastrophe économique »

Selon lui, l’impact de cette pause pourrait toutefois àªtre terrible… « Si le championnat ne reprenait pas, ce serait une catastrophe économique, c'est sûr. Ce serait un secteur d’activité complètement sinistré. Potentiellement c'est possible si les choses ne s'arrangent pas. On ne peut pas imaginer qu'on peut se passer pendant trois ou quatre mois des ressources, continuer à payer nos charges et nos joueurs et se passer des ressources qui vont avec. Ce n'est pas possible ! Soyons très clairs : des problèmes importants de droits télés pourraient mettre à mal un tiers des clubs professionnels franà§ais et les envoyer en faillite. On est loti exactement pareil que les petites entreprises, les artisans, les commerà§ants, les restaurants… Dans l'économie franà§aise, une crise qui durerait ferait des dégâts majeurs. C'est vrai pour le football mais pas que pour le football, c'est vrai malheureusement pour la totalité du tissu économique franà§ais. »

Et à Caiazzo de terminer sur une note un peu plus optimiste… « Le gouvernement a promis un certain nombre de choses, on va voir comment à§a va se passer. Je sais que la DNCG a prolongé les remises de dossier à la mi-mai. Je sais également que les passages à la DNCG ne se feront qu’en juillet. Le football va faire de son mieux pour essayer de se retrouver dans une situation qui soit la plus consciente. Tout le monde a conscience des difficultés, le gouvernement aussi. C'est aussi vrai dans tous les autres pays.’

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