C’est passé un peu inaperà§u du fait des nombreuses informations et reports liés au coronavirus mais le boss de la DNCG s’est exprimé. A l’occasion d’une conférence de presse organisée mercredi à la Ligue, Jean-Marc Mickeler arépondu aux attaques dont il avait fait l’objet de la part de Jean-Michel Aulas, lequel s’était lâché concernant les passes droits accordés à l’OM. « Je remercie l'OM de me donner l'occasion de dire qu'ils sont complètement en dehors des clous du fair-play financier, avec la bénédiction de la DNCG », avait balancé le boss de l’OL dans les colonnes du ‘Dauphiné’.
Pour le gendarme financier du football franà§ais, l’incident est clos et n’en est pas vraiment un : « Nous avons échangé avec Jean-Michel Aulas et croyez qu'il n'a pas d'états d'âme par rapport à la DNCG. Mais ses propos n'engagent que lui », a fait savoir Jean-Marc Mickeler.
« Notre système est meilleure que celui du fair-play financier »
Au sein de la DNCG franà§aise, on s’est également défendu d’àªtre plus complaisant que l’UEFA, assurant que la méthodologie de calcul n’était pas la màªme… Et meilleure en France : « La DNCG est plus protectrice de la pérennité. On regarde les comptes, on ne retrace pas d'où viennent les flux. On regarde la trésorerie et ce n'est pas de la responsabilité d'un régulateur de regarder la nature des revenus pour l'équilibre. Ils réfléchissent à faire évoluer le système et je pense que le nôtre est le meilleur, il faudrait qu'ils fassent converger le leur vers le nôtre ».
Il est vrai qu’en Europe, on empàªche les nouveaux riches d’exister alors qu’en France, on s’assure simplement que le club est en accord avec les moyens annoncés et soit pérenne économiquement. Deux approches réellement différentes.