Membre d’Europe à‰cologie Les Verts, Pierre Hurmich a été élu maire de Bordeaux dimanche, mettant fin à 73 années de gouvernance de la droite chez la Belle Endormie. Mais ce n’est pas parce qu’il a pour ambition première de protéger la planète que l’édile ne va pas s’intéresser au football. Bien au contraire. Dans Sud Ouest, il a mis les choses au clair concernant les Girondins de Bordeaux.
Après avoir annoncé qu’il allait rencontré les Ultramarines, il a expliqué qu’il fallait que le président du FCGB, Frédéric Longuépée, s’en aille et que King Street revoie son mode de fonctionnement”¦ ‘La situation est grave. Un club ne peut pas se permettre le luxe de se mettre à dos le principal groupe de supporters et de le traiter avec un tel mépris, une telle arrogance, sous prétexte de ‘c’est nous qui avons l’argent, vous, vous àªtes là pour payer les billets, on vous placera où l’on veut’ . On n’est pas habitués à à§a à Bordeaux.’
‘Nicolas Florian (ndlr : le maire sortant) disait qu’il devait rencontrer King Street. Si le rendez-vous est pris, je suis pràªt à l’honorer et à dire à King Street : ‘Je suis désolé, mais Monsieur Longuépée doit partir’. Un président qui n’a pas la confiance des supporters ne doit pas rester plus longtemps à la tàªte de ce club. Ce sont les supporters qui sont le joyau de ce qu’est le club des Girondins, et je crois que c’est le rôle du politique de taper du poing sur la table.’
‘Ils nous doivent davantage de respect’
‘Je suis persuadé que King Street ne pourra pas se permettre le luxe de se mettre à dos et les supporters, et la mairie. Ce sera un rapport de force, mais je suis très déterminé à réconcilier le club et ses supporters. à‡a serait un rapport de force et je considérerais à§a comme une déclaration de guerre à l’encontre du maire de Bordeaux. Je ne mettrais pas un pied au stade. On les accueille ici, ils nous doivent davantage de respect.’