Courtisé par le FC Nantes avant de poser ses valises au MHSC l’été dernier, Moussa Tamari n’avait pas convaincu les dirigeants. Le joueur de 26 ans n’avait pas apprécié et balancé sur les méthodes des Kita.
« C’est à cause de mes origines, avait-il déclaré sur France Bleu en cours de saison. Beaucoup de clubs regardent la nationalité avant de regarder les qualités des joueurs. Nantes, par exemple, quand ils m’ont appelé, ils m’ont dit : mais tu travailles dur à l’entraînement ? Je leur ai dit : bien sûr que je travaille, où est le problème ? En fait, pour certains, c’est dur d’admettre qu’un Jordanien puisse jouer en Europe et travaille dur. Mais moi, je travaille plus que n’importe quel joueur. De Nantes, par exemple. Certaines formations ont peur de payer pour me recruter, et de se tromper finalement. »