Et le conseiller du portier de l’ASSE a confirmé la mise à l’écart de Stéphane Ruffier par Claude Puel au terme d’un entretien de « trente secondes ». Un discours contrastant avec un autre tenu « il y a dix jours » où Puel aurait expliqué « en tàªte à tàªte qu’il avait plus que jamais besoin de lui car l’équipe n’avait que deux ou trois joueurs de haut niveau, dont lui ». Par la suite, Patrick Glanz n’y a pas été de main morte avec la gestion du coach stéphanois. Extraits.
Un rapport « dictatorial »
« Depuis qu’il est arrivé à Saint-à‰tienne, l’entraà®neur a établi un rapport de force dictatorial avec toutes les composantes du club. Mais là , il crache sur une légende de l’AS Saint-à‰tienne, adoré du public stéphanois et de ses entraà®neurs précédents. (”¦) Il le désigne comme le coupable de ses mauvais résultats, de faà§on injuste et lâche. À moins que ce changement ne fasse partie de son fameux turnover dont on connaà®t la réussite. »
Un accrochage entre Puel et un joueur avant Paris ? »
« Cet entraà®neur était détesté à Lyon, Nice et Leicester. (”¦) Je comprends mieux pourquoi. Vous savez, quand un entraà®neur, à trois heures d’un match au Parc des Princes contre le PSG est à deux doigts d’en venir aux mains avec un de ses milieux de terrain, tout est résumé. »
Puel en train de « démolir » le club ?
« La bonne question est de se demander quel est l’avenir de l’AS Saint-à‰tienne plutôt que de celui de Stéphane Ruffier. Car aujourd’hui, ce n’est pas Ruffier qui est en danger mais l’ASSE. Cet entraà®neur a commencé une entreprise de démolition et je crains qu’après avoir eu des problèmes avec tout le monde, il en ait aussi avec ses présidents car je n’imagine pas Bernard Caà®azzo et Roland Romeyer continuer à le laisser faire encore longtemps. »