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Ligue 1

PSG : Tuchel prêt à accorder une dernière chance à une déception estivale ?

Discret depuis son arrivée au Paris Saint-Germain cet été, Pablo Sarabia (27 ans) a vu son crédit largement entamé.

A Galatasaray, il joue déjà très gros.

Ce mardi soir, pour le compte de la deuxième journée de la phase de groupe de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain se déplace sur la pelouse de Galatasaray. Un élément du onze titulaire de Thomas Tuchel pourrait bien jouer très gros sur ce match.

Annoncé titulaire à la droite de l’attaque, Pablo Sarabia (27 ans) déà§oit depuis le début de saison. Si l’Espagnol est à créditer d’une préparation prometteuse, l’ancien joueur du FC Séville n’a plus été décisif depuis le Trophée des Champions.

Auteur de 23 buts et 17 passes décisives en Andalousie l’an passé, Sarabia peine à s’imposer en Ligue 1 et se retrouve sous le feu des critiques. L’Equipe parle màªme d’un « déplacement à Istanbul qui ressemble à une dernière chance » pour un joueur acheté 18 M€ et qui a déjà eu largement sa chance (670 minutes jouées). Avec le retour de suspension de Neymar au prochain match, c’est sans doute pour lui la dernière occasion de montrer qu’il peut àªtre un vrai concurrent à Di Maria.

Tuchel le défend mais pour combien de temps encore ?

Thomas Tuchel ne voulait pas lui mettre la pression après Bordeaux : « Ses difficultés sont normales. Il doit s’adapter à notre style. Je ne suis pas inquiet. Il donne de l’intensité à notre jeu et est capable de faire des courses offensives. On doit s’adapter à son style aussi ». Moins efficace dans tous les compartiments du jeu depuis son arrivée à Paris, gàªné par la densité physique de la Ligue 1, Sarabia est également moins compatible avec ses partenaires màªme s’il a été bien intégré au vestiaire.

Comme le rappelle L’Equipe ce mardi, Sarabia est avant tout un joueur de collectif. « Il structure son jeu autour de deux éléments : du mouvement autour de lui et des redoublements de passes. Des éléments qui lui manquent aujourd’hui cruellement à Paris », écrit Hugo Delom à son sujet.

Arnaud Carond

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