Ligue 1
ASSE – Metz : M’Vila, Perrin, Ruffier… même combat
Auteurs d’un début de saison décevant à l’ASSE, Yann M’Vila et Stéphane Ruffier font partie des cadres dont on attend forcément plus chez les Verts, à l’heure d’un match contre Metz crucial pour Ghislain Printant.
L’ASSE est à un tournant de sa saison ce mercredi, et c’est bien sûr encore plus vrai pour Ghislain Printant. Le successeur de Jean-Louis Gasset est sur la sellette, plombée par des résultats catastrophiques : les Verts sont aujourd’hui à la 18e place de la L1 à l’heure de recevoir Metz, qu’il ne précède que d’un point. « J’attends des actes forts de la part de mon groupe, a soutenu le Montpelliérain hier. Je veux gagner et on va gagner. Je crois en eux. »
Les trois piliers de Printant, ce sont eux
Printant attend notamment beaucoup plus de ses cadres, et en particulier de Yann M’Vila. Le n°6 avait poussé pour que les dirigeants choisissent Printant en mai dernier, menaà§ant màªme de quitter le club en cas d’autre choix. Depuis, après avoir eu un litige financier avec sa direction cet été, l’ancien rennais est à la peine mais Printant continue de lui faire confiance : il est le seul joueur à avoir participé à tous les matches jusqu’ici, avec Stéphane Ruffier et Harold Moukoudi, suspendu contre Metz. M’Vila devrait à nouveau débuter ce soir face aux Lorrains mais il reste pourtant sur deux matches très laborieux.
Des critiques de plus en plus virulentes
A La Gantoise (2-3), il n’avait pas mis le ballon en touche alors que Timothée Kolodziejczak était au sol et cela avait coûté un but. Et à Angers (1-4), il avait coulé avec le navire. Son impact sur l’équipe n’est plus du tout le màªme alors qu’il était un maillon fort depuis son arrivée. Capitaine lors de la déroute angevine, Ruffier, lui, reste sur sept buts encaissés en deux matches, avec peu d’arràªts effectués et une passivité coupable (trois buts encaissés dans ses six mètres à Gand).
Si sa défense gruyère explique beaucoup de choses, le Basque avait habitué à beaucoup mieux. Comme son collègue du milieu. Et comme Loà¯c Perrin, aussi. Au repos à Angers, le capitaine stéphanois a été montré du doigt pour ses errements à Gand, notamment. Jean-Michel Larqué l’a épinglé. Au sortir d’un été perturbé par une arthroscopie à un genou, le plus stéphanois des Verts a des bouches à faire fermer lui aussi. Et un entraà®neur à sauver, s’il est encore temps de le faire.
Laurent HESS