Samedi soir, le derby breton opposant le Stade Brestois au Stade Rennais s’est soldé sur un 0-0 mais ce qui faisait beaucoup parler à l’issue de cette rencontre, c’est l’utilisation du VAR et le fait que Clément Turpin a accordé six minutes de temps mort pour valider puis finalement annuler le but de Raphinha suite à une poussette de Jordan Siebatcheu sur Jean-Charles Casteletto dans la surface de réparation (64e).
« J’ai revu les images, pour moi il n’y a pas faute »
A l’issue de la rencontre, Julien Stephan en avait gros sur la patate : « On ressent de l’imcompréhension totale. C’est une situation qui aurait pu et dû nous permettre d’ouvrir le score et peut-àªtre de gagner à la fin. J’ai revu les images, pour moi il n’y a pas faute. C’est la première fois que je vois un arbitre accorder un but après avoir échangé avec ses collègues puis après avoir demandé à reprendre le jeu à plusieurs reprises », a-t-il lâché, s’étonnant qu’il n’y ait pas eu le màªme cirque en première période quand Denys Bain a accorché ce màªme Raphinha dans la surface (19e).
« On ne veut pas entrer dans la parano… »
Très remonté également, son président Olivier Létang a suivi son coach dans sa colère froide : « On s’aperà§oit que, sur les derniers matches, cinq points se baladent quelque part. On se pose des questions par rapport à des décisions arbitrales particulières. On ne va pas entrer dans la parano ou la théorie du complot mais il faut s’interroger. Cela veut dire quoi ? La prochaine fois qu’une décision ne nous est pas favorable, on n’engage pas ? ». Sans trop y croire, le club rennais a quand màªme déposé une réserve technique après cette péripétie.
Arnaud Carond