Depuis le début de la saison, le FCGB nous montrait une autre image que celle, ennuyeuse, des années Gillot. Eh bien, ce soir à Metz, on se serait cru revenu six mois en arrière ! Du combat, peu d’occasions, ce Metz-Bordeaux a constitué une bien mauvaise publicité pour la Ligue 1.
Un Carrasso décisif. Opposé pour la première fois à son frère au plus haut niveau, Cédric-le-Bordelais a sorti le grand jeu au cours d’une deuxième mi-temps que les locaux ont dominé. Plusieurs sorties pleines d’à -propos et d’arràªts opportuns en ont fait le meilleur joueur de son équipe. Et quand il était battu, comme sur cette action à dix minutes du coup de sifflet final, c’est Pallois qui le suppléait. Et puisque tout lui souriait ce soir, il n’a pas été expulsé par l’arbitre à la 86e minute après avoir percuté un adversaire, ce qui a occasionné un pénalty”¦ qu’il a détourné !
Khazri trop seul et trop vite maà®trisé. En première période, Wahbi Khazri a été de tous les (rares) bons coups bordelais, marquant màªme de la tàªte à la 22e minute, but refusé pour un hors-jeu préalable. Dommage que l’ancien Bastiais n’ait pas été mieux entouré lors des 45 premières minutes et surtout qu’il ait quelque peu disparu de la circulation en deuxième !
Physiquement, les Girondins ont du répondant ! D’entrée, les Lorrains ont annoncé la couleur : les Girondins allaient se faire rentrer dedans. Pas de quoi impressionner les hommes de Willy Sagnol, qui ont répondu au challenge physique imposé par le promu.