Sur RMC Sport, Bruno Genesio est sorti du silence après le début de saison de l’OL et certaines attaques dont il a fait l’objet de ses anciens joueurs.
Aujourd’hui en Chine, au Beijing Guoan où il tente de se relancer après trois saisons et demi à la tàªte de la lessiveuse lyonnaise (2015-2019), Bruno Genesio garde une oreille en France et notamment du côté de l’OL.
« J’entends des choses qui me font doucement sourire »
Alors que beaucoup de joueurs (Dembélé, Depay) encensent Sylvinho, l’ancien coach lyonnais n’apprécie que modérément certains propos comme il l’a laissé entendre à ‘RMC Sport’ : « J’ai lu certaines choses qui m’ont blessé, de la part de certains joueurs. Je ne préfère màªme pas les commenter parce que dans le football, il faut garder beaucoup d’humilité. Tout va très vite, dans un sens comme dans l’autre. Cela fait partie du football et du milieu ».
S’il essaie de prendre de la hauteur, Genesio a quand màªme répondu à Memphis Depay, jugeant que ses propos sur le « changement nécessaire » ne s’imposaient pas : « J’entends des choses qui me font doucement sourire, notamment sur le respect et de la discipline. Ce joueur en question est arrivé une semaine en retard l’année dernière, de son propre chef, contre l’avis du président et de moi-màªme. Mais je n’en veux pas plus à Memphis, je le connais. C’est quelqu’un qui a cette personnalité ».
« J’ai eu l’image de quelqu’un qui se plaignait »
Assurant ne « pas àªtre amer » après son passage à Lyon, Genesio a également profité de cette interview pour faire son mea culpa auprès des supporters : «Je pense que ma communication vis-à -vis de l’extérieur, et notamment des groupes de supporters, n’a peut-àªtre pas été la meilleure. Elle n’a pas été comprise. J'ai eu l'image de quelqu'un qui se plaignait, qui ne se remettait pas en question et qui trouvait toujours des excuses. Je pense que c'est en fait tout l'inverse de ce qui s'est passé pendant mes trois ans et demi. Mais je pense que dans ma communication, ce n'est peut-àªtre pas ce que j'ai réussi à transmettre à l'extérieur».
Arnaud Carond