L'ancien président nous apporte une vision des choses très intéressante.
Etes-vous surpris par la situation actuelle du RC Lens ?L'actionnaire semblait sérieux et je ne comprends pas la situation actuelle. Il ne faut pas oublier qu'il a mis de l'argent. Il l'a réellement mis ! Cela a permis de couvrir les pertes de la saison dernière et de permettre la remontée en Ligue 1. Ces apports financiers ont permis de donner une trajectoire au RC Lens.
Quand la vente a été actée, il y avait un engagement de deux saisons. Sachant que nous ne sommes pas au terme de cette échéance, la vente du club peut-elle àªtre remise en cause si l'argent n'arrive pas ?Le RCL a présenté un budget important à la DNCG. S'il en avait proposé un plus petit, moins volontariste, ce serait passé. Le club a fait des choix en termes de masse salariale, de transferts. Il a placé, seul, la barre très haut. A ce moment-là , avec son actionnaire, Gervais Martel était convaincu d'avoir les fonds. L'actionnaire a dû lui dire : “OK, on y va” car il y a eu la garantie bancaire et le versement des 10 millions d'euros. Je sais que cet argent est parti d'Azerbaà¯djan. Certains ont cru que Gervais avait raconté n'importe quoi avec cette histoire d'IBAN. Mais le Crédit Agricole et d'autres acteurs ont vérifié : c'était vrai. L'argent est vraiment parti mais il est reparti en Azerbaà¯djan suite à cette erreur.
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